Actualités de la recherche

Titre : « La notion de féminicide et la spécificité de la violence faite aux femmes parce qu’elles sont des femmes »

Date : Lundi 27 février 2017 de 18h à 20h 

Lieu : MISHA – Salle des conférences – 5 Allée du Général Rouvillois, Campus Esplanade / Strasbourg

Avec : Beatriz Dos Santos, Psychanalyste, Chercheure, Université Paris Diderot

 

Ce séminaire interdisciplinaire « Corps, genre et vulnérabilité. Les femmes et les violences conjugales » a reçu le soutien de la MISHA. Il souhaite explorer, par une analyse pluridisciplinaire, les déterminants inédits à l’œuvre dans les violences conjugales. L’analyse des processus liés aux questions de genre, de vulnérabilité, vise à offrir des outils au niveau des politiques publiques pour promouvoir l’égalité. Dans nos sociétés on assiste à une mise en avant du corps féminin sous toutes formes : violé, excisé, souillé, battu. Si en France, ou ailleurs, le corps est exposé car il est corps de femme, comment se construit cette vulnérabilité ? Quels processus historiques, culturels et sociaux implicites ont rendu central le corps des femmes ? Quelles difficultés rencontrent les femmes pour se protéger ? Comment permettre aux personnes victimes de recouvrer leur puissance d’agir ?

Séminaire ouvert aux professionnels sans inscription.

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  • Jérôme Boutinaud (Dir.), pour l’ouvrage « Image du corps. Figures psychopathologiques et ouvertures cliniques », Jeudi 6 octobre 16, de 18h30 à 20h, Faculté de psychologie, Amphi Viaud
  • Elisabeth Leclerc-Razavet , pour son ouvrage «  L’enfant et la féminité de sa mère », Jeudi 24 novembre 16, de 18h30 à 20h, Faculté de psychologie, Amphi Viaud
  • Sophie Marret-Maleval, pour son ouvrage «  L’inconscient aux sources du mythe moderne. Les grands mythes de la littérature anglo-saxonne », Jeudi 19 janvier 17, de 18h30 à 20h, Faculté de psychologie, Amphi Viaud

 

Anne Thevenot et Isabelle Galland présentent l’ouvrage :

 « Etre  mère, des femmes psychanalystes parlent de la maternité », Navarin 2014

Jeudi 9 mars 2017, de 18h30 à 20h

En présence de : Anaëlle Lebovits-Quenehen

Anaëlle Lebovits-Quenehen, Psychanalyste, membre de l’école de la Cause freudienne et de l’Association mondiale de psychanalyse est directrice de publication de la revue Le Diable probablement (Verdier).

Entrée gratuite, sans inscription. Séminaire Ouvert aux professionnels et étudiants

Lieu : Amphi Viaud – Faculté de psychologie, Unistra,  12, rue Goethe – 67000 Strasbourg

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Titre : « Genre et/ou rapports sociaux de sexes  »

Date : Lundi 23 janvier 2017 de 18h à 20h 

Lieu : MISHA – Salle des conférences – 5 Allée du Général Rouvillois, Campus Esplanade / Strasbourg

Avec : Roland Pfefferkorn, Sociologue, Pr Unistra

 

Roland Pfefferkorn, est professeur de sociologie à la Faculté des sciences sociales de l’UNISTRA. Il est chercheur membre de L’UMR 7367 « Dynamiques Européennes » et membre du comité directeur du Groupement d’Intérêt Scientifique Institut du Genre (CNRS, dédié aux recherches françaises sur le genre et les sexualités)

Ce séminaire interdisciplinaire « Corps, genre et vulnérabilité. Les femmes et les violences conjugales » a reçu le soutien de la MISHA. Il souhaite explorer, par une analyse pluridisciplinaire, les déterminants inédits à l’œuvre dans les violences conjugales. L’analyse des processus liés aux questions de genre, de vulnérabilité, vise à offrir des outils au niveau des politiques publiques pour promouvoir l’égalité. Dans nos sociétés on assiste à une mise en avant du corps féminin sous toutes formes : violé, excisé, souillé, battu. Si en France, ou ailleurs, le corps est exposé car il est corps de femme, comment se construit cette vulnérabilité ? Quels processus historiques, culturels et sociaux implicites ont rendu central le corps des femmes ? Quelles difficultés rencontrent les femmes pour se protéger ? Comment permettre aux personnes victimes de recouvrer leur puissance d’agir ?

Séminaire ouvert aux professionnels sans inscription.

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Les doctorants de l’EA 3071 SuLiSoM organisent une journée doctorale le samedi 28 janvier 2017 sur la thématique : « Les fondements de l’identité dans la modernité ». Elle s’adresse à tous les doctorants de l’école doctorale Sciences humaines et sociales – Perspectives européennes (ED SHS-PE) de l’Université de Strasbourg .

Lieu : Amphi Viaud (120 places)- Faculté de psychologie – 12, rue Goethe – 67000 Strasbourg

Participants :

  • Chad Cape, EA 3071
  • Livia Sani, EA 3071
  • José Alvarez, EA 3071
  • Alexandra Gillet, EA 3071
  • Christophe Marianne, EA 3071
  • Salma Amamou, EA 3071
  • Eve-Emmanuelle Schmitt, EA 3071
  • Lucie Vignon, UMR 7367
  • Sihem Boudjedir Bahiri, EA 3071
  • Cécile Bréhat, EA 3071
  • Sarah Topaslan, EA 3071
  • Victoria Thevaki Sriseyohn, EA 3071

Qui sommes-nous ? Nous définissons nous par ce que nous sommes ? Peut-on se définir ? Peut-on se résumer à la somme de ses expériences ?

La psychanalyse nous amène à explorer les aspects conscients et inconscients de l’identité. Cette question entend une distinction entre identité et identification. De l’ordre de l’imaginaire et du fantasmatique, suscitant quantité de représentations, c’est toute la question du désir et du manque qui se déploie derrière celle de l’identité. C’est aussi un processus psychologique qui marque l’existence, depuis les premiers temps de la différenciation-séparation du sujet jusqu’à la mort, ultime identité impliquant un changement radical de catégorie anthropologique. L’identité explore de multiples facettes: identifications primaires et fondements narcissiques, identifications secondaires, genre, génération, filiation, familiale, culture, ethnique, socio-économique, etc. C’est aussi la question de l’altérité qui intervient, car l’individu se défini par rapport à la relation à un autre, tandis que l’autre en soi, éminemment inconscient, interpelle le sujet en son for intérieur. Ainsi, objets internes, imagos, engagent le champ de la reconnaissance : comment le nom et l’image peuvent-ils avoir une fonction de représentation ?

L’identité ne se définit pas seulement par la relation à l’autre. L’individu faisant partie d’une communauté, d’autres influences pèsent sur la construction de son identité. Celle-ci serait née d’une inter-fantasmatisation collective des différentes personnes d’une communauté, en particulier de l’identité sociale. Quelle est donc cette influence sociale sur la naissance de l’identité ?

Modernité

Des auteurs tels que Marx (1950), Giddens (1991) et Berger (1990) suggèrent que la modernité a une influence notable sur l’identité. De ce fait, l’individu développerait des mécanismes de défense variés pour accommoder et faciliter la construction de l’identité, ou plutôt des identités. Ces auteurs évoquent les effets de « l’eurocentrisme » (terme datant du 16e siècle), en ce que la culture et les expériences historiques du monde occidental influenceraient mondialement les constructions identitaires actuelles. Cependant, tous les auteurs ne partagent pas cette vision d’une hégémonie occidentale. Berman (1982, dans Haferkamp et Smesler, 1992) explique que, pour les pays du tiers monde : « le désir de développement et d’intégration les pousse à s’approprier les dynamiques de la modernisation et de la modernité ». Ce ne serait donc pas la domination d’une culture, d’une identité, sur l’autre, mais plutôt le désir commun d’arriver au même but. Ainsi, la modernité serait le résultat « du monde entier, réuni à l’aube des expériences partagées ». Giddens (1991) explique que la modernité ne permet pas de contextualisation nette, car elle s’émancipe de l’espace et du temps. Les sociétés d’aujourd’hui ne sont pas isolées, mais entremêlées et acculturées. A travers les médias, les informations sont facilement transmises d’une société à l’autre. La modernité a donc amené des changements qui confrontent à des normes différentes, et qui impactent la construction d’identités multiples.

Ainsi, la modernité favoriserait la multiplicité des identités. De la sorte, nous pourrions nous définir à travers différents types d’identité. Cependant, cela peut amener de la confusion et des angoisses chez l’individu, en sus de troubles psychiatriques, traumatismes, etc. Comment la clinique perçoit-elle ces effets ? Comment la psychanalyse peut-elle éclairer les nouveaux enjeux dans la construction de l’identité ? Quel rapport l’individu d’aujourd’hui entretient-il avec ses identités ? Comment les construit-il ? Quelles sont les problématiques actuelles de l’identité ? Comment l’identité évolue-t-elle dans le temps ? (crises identitaire, « existentielle », etc.)

Cette journée d’étude interdisciplinaire est ouverte aux jeunes chercheurs en sciences humaines et sociales.

Argument et programme : http://sulisom.unistra.fr/doctorat/journee-doctorale/

Comité d’organisation :

Contacts : Chad CAPE (mrchadcape@yahoo.com), Eve-emmanuelle Schmitt (eve-emmanuelle.schmitt@hotmail.fr), ou Chloé Toutain (chloe.toutain@laposte.net)

Projection-débat organisée par Anne Thevenot

Le jeudi 2 février 2017 de 18h à 20h à l’Amphi Viaud

« Parler vrai »

Projection d’un film sur Françoise Dolto autour de la création des « maisons vertes » Suivie d’un échange avec des accueillant-e-s de la Maisonnée (Strasbourg) :

  • Line Fabing-Keller,
  • Sophie Lefebvre
  • Jonathan Nicolas,
  • Christiane Simon-Lang, …

Ouverte aux professionnels et étudiants sans inscription. Dans la limite des places disponibles (120 places). Gratuit.

Dans le cadre de la mise en application de l’arrêté du 25 mai 2016 fixant le cadre national de la formation et les modalités conduisant à la délivrance du diplôme national de doctorat et plus spécifique des articles 17, 18, 19, une nouvelle procédure relative à la soutenance de thèse a été rédigée.
Cette procédure a été validée par le conseil du Collège doctoral – Université de Strasbourg le 14 novembre 2016 puis par les commissions de la recherche Unistra et UHA respectivement les 16 et 18 novembre 2016. Sa mise en œuvre est à compter du 1er janvier 2017.

Vous trouverez ci-joint le texte de cette procédure (en français et en anglais) pour information et diffusion au plus grand nombre.
Toutes les informations ont également été mises à jour sur le site de l’université – rubrique « Recherche » – « Doctorat » – « soutenir sa thèse » : http://www.unistra.fr/index.php?id=17298

Anne Thevenot et Isabelle Galland présentent l’ouvrage :

«  L’inconscient aux sources du mythe moderne. Les grands mythes de la littérature anglo-saxonne », Presses Universitaires de Rennes 2010

Jeudi 19 janvier 2017, de 18h30 à 20hlinconscient

En présence de : Sophie Marret-Maleval

Sophie Marret-Maleval, psychanalyste, est professeur au département de Psychanalyse, Université Paris 8. Ancienne élève de l’ENS Fontenay. Agrégée d’anglais. Doctorat et HDR de littérature anglaise.

Entrée gratuite, sans inscription. Séminaire Ouvert aux professionnels et étudiants

Lieu : Amphi Viaud – Faculté de psychologie, Unistra,  12, rue Goethe – 67000 Strasbourg

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« Corps, genre et vulnérabilité. Les femmes et les violences conjugales »

Colloque international interdisciplinaire
17 et 18 novembre 2017
Université de Strasbourg

Responsables scientifiques : Anne THEVENOT et Claire METZ (dir), Marie-Paule CHEVALERIAS, Mélanie JACQUOT (Sulisom – Strasbourg), Sandra BOEHRINGER (Archimède – Strasbourg), Marie-José GRIHOM (Caps – Poitiers), Nadine DEMOGEOT (Interpsy – Nancy), Laurence CHARTON (INRS – Montréal), Isabelle CORPART et Madeleine LOBE-LOBAS (Cerdacc – Mulhouse)

 

Argument
Ce colloque vise à explorer les déterminants inédits à l’œuvre dans les violences conjugales, violences concernant tous partenaires intimes, passés ou présents, mariés ou non, vivant ou non ensemble. Celles-ci par leur ampleur et par leur gravité, alarment depuis les années 2000 (enquête Enveff, 2000) l’opinion et les pouvoirs publics qui promeuvent et développent la mise en place de politiques de prévention sans toutefois que l’on puisse réellement repérer une régression du phénomène en France (De Neuter, 2012 ; Jaspard, 2007). La prévention comme la prise en charge offrent donc un champ d’investigation complexe, ouvert et nécessaire. Phénomène universel, «la violence conjugale est la forme la plus courante de violence subie par les femmes au niveau mondial», selon un rapport des Nations Unies (2006). ….   Vers l’argument

Les propositions de communication (500 à 700 mots, 5 mots-clés), seront  adressées au plus tard le 30 décembre 2016 à anne.thevenot@unistra.fr et claire.metz@unistra.fr.

Elles s’inscriront dans un des thèmes suivants :

  • Axe 1 : L’accueil et la prise en charge des personnes
  • Axe 2 : Éducation et prévention
  • Axe 3 : Violences conjugales et interculturalité
  • Axe 4 : Genre et violences
  • Axe 5 : Grossesses et maternité : des situations à risques ?

Réponse mi-janvier 2017