2 Conférences de professeurs invités :
15 juin 2023 – 12h15 à 13h45
Amphi Viaud, Faculté de psychologie, 12 rue Goethe, 67000 Strasbourg
Évolution et sens : Les contributions de la psychologie évolutionniste
Conférence du professeur Pedro Urbano, Université de Coimbra, Portugal
Pedro Urbano, Docteur en Psychologie (spécialité: Théorie et Histoire de la Psychologie) est professeur et chercheur à la Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Éducation, de l’Université de Coimbra, au Portugal depuis 1997. Il enseigne notamment la Psychologie Évolutionniste, l’Épistémologie et l’Éthique de la Psychologie. Il est membre de la commission d’éthique de cette Faculté et membre du Centre de Recherches Interdisciplinaires CEIS20-UC.
Effets de la restriction de l’accompagnement des mourants et des morts sur le deuil lors de la pandémie: Premiers résultats du Covideuil Mexique.
Conférence de Nicholas Kaufmann, Université de San Luis Potosi, Mexique
Nicholas Kaufmann, est professeur à la faculté de psychologie, Universidad Autónoma de San Luis Potosí. Il est membre du système national des chercheurs au Mexique et du corps académique de psychologie de la santé et de psychothérapie. Il a un doctorat en psychologie de l’université de l’Illinois à Chicago (usa), un master en psychologie clinique de l’université de Genève, suisse et un Bachelor of sciences en psychologie de l’université de Birmingham, Royaume-Uni. Dr Kaufmann travaille sur la conception, la mise en œuvre et l’évaluation de stratégies d’intervention préventive-promotionnelle en santé globale auprès de différents groupes culturels.
Le phénomène du Hikikomori globalisé : Le retrait social dans les sociétés de compétition. Exemples en France et au Japon
La conférence du Dr. Furuhashi le lundi 4 mars 2019 de 18 à 20: 00H.
Amphi. Lagache de la Faculté de psychologie de l’Université de Strasbourg. 12 rue Goethe, entrée par le jardin du Palais Universitaire.
La conférence sera suivie d’un débat animée par Marie-Frédérique Bacqué, Pr. de psychopathologie clinique et directrice de SuLiSoM-EA3071.
Article paru dans les DNA : ICI
Au Japon le mot « Hikikomori » désigne des personnes qui restent retranchées chez elles pendant plus de six mois, sans travailler ou sans fréquenter l’école. Elles n’ont plus aucune relation sociale à part leurs relations familiales. Elles ne souffrent pas de troubles mentaux tels que la dépression, les hallucinations et le délire. Ce sont principalement de jeunes hommes, voire des adolescents. On les retrouve au Japon, en Corée du sud. Ils sont aussi présents en France, en Espagne, aux États Unis, …
Les hikikomoris se retirent du monde et l’observent. Ils regardent les autres sur leurs écrans, mais les autres ne les voient pas. Nous les appelons les « disparus-vivants ». En effet, ils ne cherchent pas à se suicider, mais plus à disparaître en eux-mêmes, tout en restant dépendants de leurs parents et en s’attachant à des jeux répétitifs. Cependant, plutôt que de jouer en personne, ils préfèrent observer on-line d’autres joueurs. Une de leurs difficultés concerne le regard des autres sur leur corps (photo, avatar) et même sur leurs traces (ils refusent de laisser un commentaire sur une photo ou un post qui attirerait le regard des autres sur eux). Ainsi, les relations sociales, même virtuelles des hikikomoris sont très pauvres, voire nulles.
Ce phénomène de retrait existe dans toutes les sociétés occidentales. En France, en particulier, les hikikomoris ont été peu à peu repérés et questionnent les thérapeutes par leur refus de la pression sociale contemporaine.
S’agit-il d’un phénomène culturel qui mériterait d’être analysé par les sciences sociales ? Malgré l’absence de suicide et de symptômes psychiatriques, est-ce juste un mode de vie particulier ? L’absence de mort physique dans l’état de Hikikomori n’empêche nullement une véritable mort sociale. Le Hikikomori a-t-il à voir avec la mort ? Avec une mort sublimée ?
Tadaaki Furuhashi est psychiatre et Maître de conférences en médecine dans le département de psychopathologie et psychothérapie du Centre général de conseil aux étudiants de la Faculté de médecine de l’Université de Nagoya au Japon.
le souci de l’autre dans la prévention du suicide : des bases philosophiques à la mise en place dans les territoires jihadistes, terroristes : quels fonctionnements psychiques ? Quelle prévention ? Quels suivis ?
par Patricia Cotti
le Jeudi 6 décembre 2018, 18 à 20 h, Amphi Viaud, Faculté de Psychologie
le souci de l’autre dans la prévention du suicide : des bases philosophiques à la mise en place dans les territoires
Conférence du professeur Michel Walter, psychiatre au CHRU de Brest, EA 4686 Ethique Professionnalisme et Santé de l’Université de Bretagne Occidentale sur :
Date: Lundi 25 septembre 2017 à 18h,
Lieu: amphi Viaud, Faculté de psychologie, 12, rue Goethe 67000 Strasbourg
Le professeur Michel Walter, co-directeur de la doctorante Céline Kopp-Bigault de l’EA3071, est Professeur de psychiatrie à l’Université de Bretagne Occidentale (UBO) et chef du pôle de psychiatrie du CHRU de Brest. Il est membre de l’équipe de recherche EA 4686 : Éthique, Professionnalisme et Santé et dirige un master d’Éthique en Santé à l’UBO. Par ailleurs, il préside le Groupement d’Études et de Prévention sur le Suicide (GEPS). Ses recherches sont consacrées à la prévention des conduites suicidaires et au repérage précoce des pathologies psychotiques
Psychoanalysis and Terrorism: French and American Perspectives
Date : 11 et 12 mars 2016
Lieu : Center on Terrorism – John Jay College, University of New York
Rencontre scientifique coorganisée par l’Université de Strasbourg et Center on Terrorism, CUNY .
Organisatrice : Patricia Cotti, MC EA 3071, UNISTRA
Co-organisateur : Charles B. Strozier, Directeur du Center on Terrorism, John Jay College and Graduate Center, CUNY
Le but de cette conférence de travail est de mettre en évidence les motivations individuelles et sociales impliquées dans le terrorisme. Si notre approche est pluri- et interdisciplinaire, impliquant les sciences sociales et du comportement, l’histoire, l’anthropologie, les sciences politiques, l’éthique et la philosophie, notre perspective principale est psychanalytique. La psychanalyse, dans sa conception d’un sujet travaillé par un inconscient individuel et collectif, interroge tout autant les processus psychologiques normaux que pathologiques. La psychanalyse peut proposer une compréhension de ce qui motive un individu dans des actions de violences politiques particulièrement horribles et amorales; elle constitue un savoir qui interroge la signification de la rage et de l’humiliation qui conduisent au terrorisme, comme la peur et l’effroi que ces violences répandent dans la culture, produisant, à leur tour, des réponses exagérées et contre-productives.
The goal of this working conference is to illuminate the individual and social motivations involved in terrorism. The approach is interdisciplinary, involving the social and behavioural sciences, history, anthropology, political science, ethics, and philosophy, but our principle perspective is psychoanalytic. In its conception of the individual and collective unconscious, psychoanalysis inquires into everything from the normal to the psychopathological. Such knowledge suggests an understanding of what motivates an individual to carry out forms of political violence that are profoundly loathsome and amoral; the meanings of the humiliation and rage that prompts such actions; and the dread and fear that the violence evokes in the culture, resulting in exaggerated and counterproductive responses.
Le phénomène Hikikomori, ou « retrait social » en France et au Japon
par Tadaaki FURUHASHI (psychiatre et professeur à faculté de médecine de l’université de Nagoya, Japon)
Date : Jeudi 14 janvier 2016, 18h30
Lieu : Faculté de psychologie, Amphi Viaud
Quel rôle pour la psychanalyse dans la société ?
par Richard RECHTMAN (psychanalyste, anthropologue, EHESS, Paris ; président de la revue L’Évolution psychiatrique)
Date : Vendredi 29 mai 2015, 20h
Lieu : MISHA
Table ronde « Débat sur la résidence alternée »
Date : Lundi 22 juin 2015, 20h Lieu : MISHA
Maison Interuniversitaire des Sciences de l’Homme – 5 allée du Général Rouvillois, Strasbourg
Avec : Josiane Bigot (magistrate, Strasbourg), Gérard Neyrand (sociologue, Toulouse), Andrée Bauer (pédopsychiatre, Strasbourg) et Serge Bédère (psychanalyste, Bordeaux). Table ronde animée par Anne Thevenot et Sébastien Dupont