Séminaire « L’enfant et l’institution : de Maud Mannoni aux nosographies actuelles »

Séminaire de recherche du laboratoire SuLiSoM 2017-2018 organisé par Laure Razon.

 

Titre : L’enfant et l’institution : prise en charge de la souffrance ou souffrance

de la prise en charge ?

Intervenants : Brigitte URIEN, Psychologue, CAMSP et SESSAD et Jeannine LOSSER, psychologue en milieu scolaire

Date : Mardi 10 avril 2018

Horaire : 18:30h-20h

Lieu : Amphi VIAUD, Faculté de Psychologie, 67000 Strasbourg

 

Pour connaître les autres dates

Titre : «  Le corps des femmes dans l’hyperviolence de la guerre : usages de leur sexe et fonctions de leur vulnérabilité biologique supposée »

Date : Lundi 16 avril 2018

Horaire :  18h à 20h 

Lieu : MISHA – Salle des conférences – 5 Allée du Général Rouvillois, Campus Esplanade / Strasbourg

 

Avec :

Stéphanie Daniel-Genc, Sociologue, Ministère de la Défense

 

Ce séminaire souhaite poursuivre l’exploration, dans une approche pluridisciplinaire (psychologique, juridique, sociologique et historique), des facteurs déterminants et enjeux psychiques à l’œuvre dans les violences conjugales. Nous proposons cette année d’opérer un décalage par rapport à la violence faite aux femmes pour envisager davantage cette question des violences conjugales sous l’angle du lien de couple. Il s’agit alors de considérer la violence adressée à l’autre du côté de ce qui peut se jouer dans le corps à corps. Quels liens, quels scénarii de domination viennent se rejouer entre les deux protagonistes ? Comment les déterminants individuels et les représentations collectives participent-ils au nouage du lien dans le couple ? Comment ce lien perdure-t-il avec ces scènes violentes, souvent enfermées dans la sphère privée ? Comment les normes juridiques et sociales s’articulent-elles à ces problématiques ?

 Séminaire de recherche du laboratoire SuLiSoM 2017-2018 organisé par Laure Razon.

Titre :  « Maud Mannoni et Jacques Lacan : conceptualisation et pratique de la coupure. »

Intervenant : Olivier Putois

Date : Mardi 13 février 2018

Horaire : 18:30h-20h

Lieu : Amphi VIAUD, Faculté de Psychologie, 67000 Strasbourg

En 1969, deux psychanalystes, Maud Mannoni et Robert Lefort, fondent avec un couple d’éducateurs, Rose-Marie et Yves Guerin, l’École expérimentale de Bonneuil (Val-de-Marne)….

Pour connaître les autres dates

Date : 8 juin 2018, 9h-17h

Lieu : Amphithéâtre ESPE, site de la Meinau, 141 avenue de Colmar, 67000 Strasbourg

avec la participation d’Eric Debarbieux, directeur de l’Observatoire international de la violence à l’école

Programme

Journée organisée par l’école supérieure du professorat et de l’éducation de Strasbourg (ESPE), en partenariat avec SuLiSoM EA 307 et le laboratoire Lisec EA 2310 de l’Université de Strasbourg, le laboratoire Interpsy EA 4432 et l’ ESPE de Nancy-Metz de l’Université de Lorraine.

 

Participation : gratuite sur inscription : https://studs.unistra.fr/studs.php?sondage=redi3wxcft5tq98p

 

A la suite de l’avis de grève sur le rail annoncé pour le 22 mars, il a paru à l’ensemble des intervenants qu’il était nécessaire de modifier la date. En conséquence la décision suivante a été prise avec les conférenciers.

La journée d’étude initialement prévue le 22 mars est reportée au

*** VENDREDI 8 JUIN 2018 ***

A l’ESPE de l’académie Strasbourg

Vous pouvez retrouver les enregistrements des conférences ci-dessous sur YouTube :

  • Conférence du professeur Michel Walter, psychiatre au CHRU de Brest, EA 4686 Ethique Professionnalisme et Santé de l’Université de Bretagne Occidentale sur : « Le souci de l’autre comme prévention du suicide ».  Lundi 25 septembre 2017 à 18h, Faculté de psychologie, Université de Strasbourg

 

  • Mme Günes Cihan et Dr Piret Bertrand pour l’ouvrage « Migrants, réfugiés, la politique interroge la clinique », Sous la direction de Bertrand Piret et Olivier Douville, Psychologie clinique, 43, EDP Sciences, 2017, jeudi 12 octobre, de 18h30 à 20h, Faculté de psychologie, Université de Strasbourg

 

Vous pouvez retrouver les enregistrements des conférences ci-dessous sur http://www.canalc2.tv/video/14812 du Colloque « Corps, genre et vulnérabilité. Les femmes et les violences conjugales », 17 et 18 novembre 2017, Palais universitaire – Université de Strasbourg

 

Les doctorants de l’EA 3071 SuLiSoM organisent une journée doctorale le 24 mars 2018 sur la thématique : « L’idéal : du conformisme social à l’être soi » et lancent un appel à communications à destination des doctorants de l’Université de Strasbourg. Merci aux directeurs de thèses de transmettre cette information à leurs doctorants.

Argument et modalités de participation : journée-doctorale-2018

Merci d’envoyer vos propositions pour le 4 février 2018

Contact : jdsulisom@gmail.com

SOUTENANCE DE THESE de Sihem Boudjedir

Date : 23/02/2018

Horaire : 13h30

Lieu : Salle Ourisson, Institut Lebel – Université de Strasbourg 67000 Strasbourg

Titre : Le rapport à la langue de jeunes ‘ issus’ de l’immigration de l’identité à l’origine

Vers la composition du jury

Anne Thevenot et Isabelle Galland présentent l’ouvrage :

Lorsque le sujet paraît… Naissance du sujet et clinique du tout petit » (Sous la direction de Gwénola Druel), Presses Universitaires de Rennes, 2017

le jeudi 22 février 2018, de 18h30 à 20h

En présence de :  Angèle Terrier et de Gwenola Duel

Lieu : Amphi Lagache- Faculté de psychologie, Unistra,  12, rue Goethe – 67000 Strasbourg

 

 

Agèle Terrier, est psychanalyste et directrice du CLAP, lieu d’accueil enfants/parents à Paris.

Gwenola Duel, est maître de Conférences en Psychopathologie et Psychologie clinique de l’enfant, responsable du Master parcours Psychopathologie clinique infanto-juvénile et de la petite enfance, membre titulaire du Laboratoire de Recherches en Psychopathologie, Nouveaux symptômes et Lien Social (EA 4050), Université de Rennes 2

 

Entrée gratuite, sans inscription. Séminaire Ouvert aux professionnels et étudiants

 

 

« Peut-on lutter contre la radicalisation en Europe ? »

Date : Jeudi 1er février 2018 à 18h30

Lieu : Lieu d’Europe – 8 Rue Boecklin, 67000 Strasbourg

Invité : Mourad Benchellali, ancien détenu de Guantanamo, investi dans des actions de prévention de la radicalisation dans les prisons

Modérateur : Patricia Cotti

Les questions seront posées par Soumia Otmani étudiante en M2 P psychologie clinique et Ichem Fekir , étudiant en M2 de sociologie, avant de donner la parole à la salle

Vers le programme des Grands débats de l’Université de Strasbourg : l’Europe en questions

Débat ouvert à tous

C’est un témoignage peu commun que celui de Mourad Benchellali. Parti rejoindre son frère en Afghanistan à 19 ans, il découvre malgré lui le camp clandestin d’entrainement d’Al Qaeda. Il y rencontre Ben Laden et se trouve détenu à Guantanamo durant deux ans, suspecté d’actes terroristes. Relaxé par la justice française, Mourad Benchellali reste profondément marqué par ses années de détention. Aujourd’hui formateur en insertion professionnelle, il participe à des actions de prévention de la radicalisation auprès des plus jeunes. Lors de cette conférence-débat, Mourad Benchellali présentera l’appel insidieux du jihad et tentera de répondre à cette question : peut-on vraiment lutter contre la radicalisation ?

Anne Thevenot et Isabelle Galland présentent l’ouvrage :

« La psychose ordinaire. La forclusion du Nom-du-Père dans le dernier enseignement de Lacan », Presses Universitaires de Rennes, 2016

le jeudi 18 janvier 2017 de 18h30 à 20h

En présence de : Dossia Avdelidi

Lieu : Amphi Viaud – Faculté de psychologie, Unistra,  12, rue Goethe – 67000 Strasbourg

Ce livre est issu d’une thèse de doctorat en psychanalyse, soutenue à l’université de Paris 8. Il propose d’examiner l’incidence du dernier enseignement de Lacan sur la forclusion du Nom-du-Père. Avec ce concept, Lacan signale en 1958  » le défaut qui donne à la psychose sa condition essentielle, avec la structure qui la sépare de la névrose « . Or, à cette période, pour Lacan le Nom-du-Père désignait l’Autre de la loi, il était l’Autre de l’Autre. Dans le dernier enseignement le statut de l’Autre change, il devient barré et avec lui le Nom-du-Père, comme support de la loi, est mis en question. Il se pluralise, il devient substituable dans sa fonction qui n’est autre que celle de nommer à. On passe ainsi à l’au-delà de l’Œdipe et le Nom-du-Père est réduit à une fonction de nomination du réel. Il n’est qu’un sinthome qui lie le réel, le symbolique et l’imaginaire. Par conséquent, la notion de forclusion se déplace aussi. D’un côté, la forclusion généralisée -forclusion structuraledésigne le trou auquel tout un chacun est confronté, de l’autre la forclusion restreinte -forclusion psychotiquedésigne soit le dénouage du nœud borroméen, soit un nouage qui n’est pas borroméen. Le fait que le Nom-du-Père peut être substitué dans sa fonction a eu des conséquences cliniques. Les versions non standard du Nom-du-Père amènent plusieurs sujets psychotiques à se soutenir dans le monde sans l’appui classique du Nom-du-Père et sans présenter de troubles manifestes. La psychose ordinaire -l’entité clinique qui ne présente pas de phénomènes psychotiques indubitables mais qui n’a rien de névrotique non plus- en constitue la conséquence clinique majeure.

Théodosia Avdelidi, est psychanalyste, membre de la Nouvelle école lacaniènne de psychanalyse et de l’Association mondiale de psychanalyse.

 

Entrée gratuite, sans inscription. Séminaire Ouvert aux professionnels et étudiants