Journée d’étude : De l’inclusion sociale à l’inclusion professionnelle : État des recherches sur le handicap

Journée d’étude

Lundi 18 novembre 2024

Faculté de psychologie – Amphi Viaud
12 rue Goethe
67000 STRASBOURG

Michel Deneken, président de l’Université de Strasbourg

Elisabeth Demont, vice-présidente Ressources humaines et dialogue social

ont le plaisir de vous inviter à une journée d’étude dans le cadre de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées (Seeph)

8h30–9h Accueil

9h–9h30 Introduction, Elisabeth Demont et Laetitia Felder

9h30–11h – Session 1 : Inclusion

« L’ESAT de demain », Sophie Bollinger – Bureau d’économie théorique et appliquée (Beta)

« Accessibilité des environnements urbains et des transports en commun pour améliorer l’inclusivité dans les villes : le projet JUSTICE », Alexis Conesa et Olivier Finance – Laboratoire Image, ville, environnement (Live) et Michel Koebel – Laboratoire sport et sciences sociales (E3S)

« Les technologies d’assistance au handicap », Valentine Gourinat – Laboratoire interdisciplinaire en études culturelles (LinCS)

11h–11h30 – Pause

11h30–12h30 – Session 2 : Parcours professionnel

« Accompagnement du retour à l’emploi après cancer », Julie Daul – Laboratoire de psychologie des cognitions (LPC)

« Emploi protégé : solution alternative ou ségrégative ? », Sarah Richard – Audencia Business School – ex membre Humanis

12h30-14h – Déjeuner offert (sur inscription en bas de page)

14h–15h – Session 3 : Dévoilement

« Voilement et dévoilement de la maladie : faire face au cancer », Anaïk Pian – Lincs

« Dévoilement du handicap chez les étudiant.e.s en situation de handicap invisible », Clémence Bonafé – Laboratoire interuniversitaire des sciences de l’éducation et de la communication (Lisec)

15h-15h30 – Pause

15h30–16h30 – Session 4 : L’identité de personne handicapée

« Les effets du maintien dans le travail sur les remaniements de l’identité dans les maladies neuromusculaires rares », Mélanie Jacquot – Unité de recherche Subjectivité, lien social et modernité (SuLiSoM)

« Les déterminants de l’intention d’effectuer les démarches administrative à la RQTH chez les agents Unistra », Camille Sanrey – LPC

18h–20h – Conférence grand public

« Minorités et majorités au travail : qui bénéficie réellement des politiques de diversité ? », Julia Oberlin – Université Libre de Bruxelles

Consultez le programme complet de la Seeph à l’Université de Strasbourg.

Afin de nous permettre de mieux vous accueillir, merci de vous inscrire avant le 9 novembre 2024 en cliquant ici : je m’inscris

Anne Thevenot et Jonathan Nicolas accueillent :

Date :Jeudi 24 octobre  2024 à 18h30
Lieu : Amphi Lagache, faculté de psychologie, 12, rue Goethe – 67000 Strasbourg

Liliane Goldsztaub,  pour l’ouvrage :

  • Psychodrame analytique lacanien
    Une ouverture sur les enjeux sociaux et sociétaux, Erès, 2024

En la resituant dans l’histoire du psychodrame, de Moreno à nos jours, Liliane Goldsztaub rend compte d’une pratique originale qui est aussi une réponse aux problématiques sociales et sociétales actuelles. À l’histoire et à l’expérience de l’inventeur du psychodrame, répondent les reprises et les variations des psychodrames psychanalytiques contemporains. En miroir, l’auteure décrit le psychodrame analytique lacanien qu’elle pratique, ses variations et ses trouvailles, tout en faisant dialoguer clinique et théories. Elle part de faits sociaux et sociétaux (violence, déshumanisation, isolement, pathologies, problèmes de formation professionnelle…) et montre comment le psychodrame dirigé par des psychodramatistes et psychanalystes formés peut traiter ces problématiques. La construction du livre éclaire les dynamiques psychiques à l’œuvre.

 

3ème journée des jeunes chercheurs et chercheuses de la Faculté de psychologie

Lieu : Amphi Viaud

Programme

9h30-10h30 : Session « La vie au travers des âges »
Animée par: Cécile Bréhat (SuLiSoM) et Valérian Boudjemadi (LPC)

Mélissa Wolff (SuLiSoM): Adolescence et actes de violence : des modalités intriquées – intrapsychiques, familiales, sociales– chez des adolescents rencontrés en service d’Aide Educative en Milieu Ouvert

11h -12h : Session « (Dys)fonctionnements »
Animée par: Chantal Mathis (LNCA) et Andrei Tudorach (LPC)

Nicolas Nieuvarts (SuLiSoM) : Diogène : Avec ou sans toit !

13h45-14h45 : Session « Quels maux pour la douleur ? »
Animée par: Olivier Putois (SuLiSoM) et Iris Trinkler (LNCA)

Coline Bidalot Loth (SuLiSoM) : Quelles dynamiques psychiques sous l’agir addictif ?
Joël Pires (SuLiSoM) : « La douleur qui se tait n’en est que plus funeste » : le cas de l’anorexie mentale

15h00-16h15 : Session « Lien Social »
Animée par: Jonathan Nicolas (SuLiSoM) et Camille Sanrey (LPC)

Mila Duval (SuLiSoM): Du refus de la vaccination comme défense identitaire : dernier rempart contre l’effondrement psychique ?
Genia Gurina (SuLiSoM) : Les témoignages de violences sur les réseaux sociaux : qui sont ces femmes #MeToo ?

AAC APRÈS-MIDI DOCTORAL « Les transferts »

Chers collègues doctorants,

Notre Laboratoire SuLiSoM (Subjectivité, Lien Social et Modernité) a le plaisir de vous informer que nous organisons un après-midi doctoral le 10 octobre 2024 au sein de notre Université de Psychologie de Strasbourg.
Intitulé « Les Transferts », cet après-midi sera accolé à notre colloque international du 11 et 12 octobre 2024, auxquelles les doctorants ont accès avec un tarif réduit.
En pièce jointe, veuillez trouver notre affiche, l’argumentaire de cet après-midi doctoral, ainsi que le document a complété en cas de soumission d’une communication.
En vos qualités de directeur de laboratoire, directeurs de thèses, enseignants-chercheurs, gérant d’École Doctorale, veuillez transmettre ces documents à vos doctorants.
Nous attendons un retour sur l’adresse mail suivante : doctorantssulisom@gmail.com
L’appel à participation sera clôturé le 25/05/2024.
Bien cordialement,
Le comité d’organisation et scientifique

Séminaire le jeudi 11 avril 2024 à 18h15, à l’amphi Viaud  :

« A propos des bébés et des enfants autistes : la nécessité d’une topique des liens pour penser une demande intransitive »

  • Bernard Golse, Professeur émérite de Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, Université de Paris ; Pédopsychiatre ; Psychanalyste à l’Association Psychanalytique de France ; Fondateur de l’Institut Contemporain de l’Enfance

Organisation et modération : Olivier Putois, MCU-HDR et directeur du SuLiSoM

Séminaire de recherche ouvert aux étudiants et professionnels : accès libre dans la limite des places disponibles

Argument du séminaire de recherche 2023- 2024 sur le flyer :  Flyer SEMINAIRE SuLiSoM

Lieu :  Amphi Viaud de la Faculté de Psychologie, 12 rue Goethe, 67000 Strasbourg.

Dates du colloque : Vendredi 11 octobre et samedi 12 octobre 2024

Possibilité de s’inscrire en présentiel ou en distanciel.


La référence au transfert et à son maniement constitue la – dernière ? – pierre angulaire de l’approche du psychisme de référence psychanalytique. Du côté du soin psychique, après les débats du siècle dernier sur l’existence et la nature du transfert dans les organisations non-névrotiques, la diversification désormais acquise des types de dispositifs et d’interventions thérapeutiques d’orientation analytique requiert aujourd’hui d’interroger voire d’élaborer la question d’une pluralisation de la référence au transfert – voire d’une irréductible pluralité. Qu’en est-il d’un travail d’orientation analytique lorsque la possibilité même du transfert est, parfois pendant longtemps, portée par le thérapeute – ainsi dans les cas de travail thérapeutique imposé, par la justice (par ex. chez les agresseurs sexuels) ou par des médecins (par ex. dans l’anorexie mentale) ? Ou lorsqu’une plainte, avec sa charge inconsciente parfois évidente, est adressée à un autre professionnel du soin, ou de la justice ? Contextes où le poids de l’actuel voire de l’agir, doublé d’une absence de demande, semble souvent obérer la possibilité d’une élaboration du transfert – et par là même ouvrir à la suggestion. Qu’en est-il par ailleurs de la référence au transfert dans le travail avec la psychose aujourd’hui ? D’autre part, au-delà de sa nécessaire diffraction thérapeutique et de la pertinence de la référence à la bifocalité, quelle est l’actualité de la prise en compte du transfert dans le travail institutionnel, soumis à une logique de rentabilité inédite qui rabat l’élaboration sur l’acte ? Qu’en est-il d’autre part du travail sur le transfert dans les thérapies dites courtes d’orientation analytique ? Et dans la pratique groupale, qui se spécifie au fil de la diversité des contextes d’intervention ? Toutes questions exigeant de spécifier au plan épistémologique et clinique la ou les références au transfert, ce qui ne pourra faire l’économie d’un dialogue avec ce que les TCC visent sous le chef d’alliance thérapeutique. Sans compter l’enjeu, crucial à l’ère de l’evidence-based medicine, du statut du transfert dans la constitution des objets et dans le recueil des données dans la recherche qualitative d’orientation psychanalytique, en dialogue avec les SHS.

Comité Scientifique du colloque  :

O. Putois, A. Thevenot, M.-F. Bacqué, C. Metz, J. Nicolas, N. Bahi, C. Brehat, M. Duval, J. Pires

Lieux du colloque :

  • Faculté de psychologie de Strasbourg, Amphi Viaud (Plénières et tables rondes)
  • Faculté de psychologie de Strasbourg, pavillon Ribot (les symposia)

 

Programme et inscriptions sur : https://sulisom-colloques.fr/

 

Séminaire le jeudi 14 mars 2024 à 18h15 :

Lieu : Amphi Lagache, Faculté de psychologie, 12, rue Goethe, 67000 Strasbourg

Géraldine Canet :  « Transfert et contre-transfert dans la recherche : quels enjeux pour le clinicien-chercheur en Sciences humaines et sociales ? »

Résumé :
Tout clinicien-chercheur en Sciences humaines et sociales peut se trouver confronté à des situations floues entre sa position et son attitude de chercheur, et la demande thérapeutique latente des enquêtés, à laquelle il se trouve parfois amené à répondre consciemment ou inconsciemment en thérapeute. Comment anticiper et examiner ces processus transféro-contre-transférentiels au profit de la recherche, à la rencontre entre trois partenaires indissociables : le chercheur et clinicien, sa thématique de recherche, et le participant volontaire ? Nous appuierons cette réflexion sur un cas rencontré en situation de recherche, et qui a particulièrement interpellé notre groupe de travail.

Géraldine Canet est Docteure en Sciences du Mouvement Humain (Art-thérapies) de l’Université Paris Cité, psychanalyste et art-thérapeute à Strasbourg.
Elle est co-responsable pédagogique dans le Master Création artistique & Art-thérapies de l’Institut de Psychologie de l’Université Paris-Cité et participe au groupe de travail sur le Transfert et le contre-transfert dans la recherche (dir. M.-F. Bacqué).

Organisation et modération : Olivier Putois, MCU-HDR et directeur du SuLiSoM

Séminaire de recherche « Les transferts » ouvert aux étudiants et professionnels : accès libre dans la limite des places disponibles

Argument du séminaire de recherche 2023- 2024 sur le flyer :  Flyer SEMINAIRE SuLiSoM

Anne Thevenot et Jonathan Nicolas accueillent :

Date :Jeudi 23 mai 2024 à 18h30
Lieu : Amphi Viaud, faculté de psychologie, 12, rue Goethe – 67000 Strasbourg

Nicolas EVZONAS,  pour l’ouvrage :

Devenirs trans de l’analyste, PUF, 2023

Plutôt que d’appréhender la question trans du point de vue d’une dysphorie de genre, l’auteur explore, à partir de récits de cure détaillés, le malaise de l’analyste et le trouble épistémologique de la psychanalyse face aux individus aux identifications de genre atypiques. Ce travail est l’occasion d’aborder d’une part l’adhésion défensive au savoir disciplinaire, l’empêtrement dans les normes socioculturelles et l’élaboration insuffisante du contretransfert, mais aussi de se pencher sur l’inquiétante étrangeté de la sexualité infantile, les angoisses de désintégration dissimulées sous le paravent du masculin et du féminin, ainsi que sur les angles morts et les potentialités transformatrices de la supervision et de l’écriture.

15 mars 2024, 10h à 12h
Marie-Frédérique Bacqué (CIEM, Université de Strasbourg)

Conférence proposée par le Groupe de travail « Santé, numérique et Intelligence artificielle » Débat avec un chercheur :

Gratuite et accessible sur inscription :

https://cis.cnrs.fr/extras/inscriptions/debats_sante.php

Résumé : L’emballement du 21ème siècle au sujet de la « mort de la mort » rencontre un obstacle majeur. Si je peux recréer visuellement mon défunt (hologramme) ou son « style » de communication (IA), comment puis-je admettre sa disparition totale et irréversible ? La douleur de l’absence subite et la place laissée vide par nos morts peuvent-elles être comblées par un avatar et pendant combien de temps ? Face à la demande des endeuillés, stimulés par les partisans des technosciences et par les amateurs de phénomènes spectaculaires, de nombreuses entreprises s’engouffrant dans un nouveau commerce : recréer les morts. Comment les psychologues et psychanalystes réagissent-ils à la supplique des endeuillés en détresse ? Que transmettre à notre société de cette possibilité de conserver des relations artificielles avec les proches disparus ?

Lien pour participer en ligne :
https://us06web.zoom.us/j/83636054386?pwd=7xoXKgFgj5FQxb0plue83udgK3OwbZ.1
Code : 692293

Invitée : Marie-Frédérique BACQUÉ est psychologue et psychanalyste. Professeure de psychopathologie clinique à l’université de Strasbourg. Directrice du CIEM (Centre International des Études sur la Mort), elle est rédactrice en chef d’Études sur la Mort dont le N°157 traitait de « L’éternité numérique » en 2022.

Visentini, G. (2024). Penser et écrire par cas en psychanalyse. L’invention freudienne d’un style de raisonnement (PUF). https://www.puf.com/penser-et-ecrire-par-cas-en-psychanalyse?v=24474

Parmi les critiques adressées à la psychanalyse depuis son invention, les plus radicales visent ses méthodes de recherche. Aux yeux de ses détracteurs, les études de cas échoueraient à légitimer les concepts disciplinaires ainsi qu’à convaincre de leur intérêt clinique.

Cet ouvrage apporte une contribution nouvelle à un débat centenaire. Par une relecture originale de la casuistique freudienne s’inspirant des Science studies, Guénaël Visentini démontre la pertinence du modèle de pensée par cas élaboré par Freud au contact de ses patients et la rigueur du geste l’ayant conduit à faire de l’écriture par cas un genre scientifique à part entière.

Au cœur d’un champ du soin aujourd’hui gouverné par les chiffres, raisonner par cas reste une spécificité du psychanalyste. La transmission plus explicite de ce style de pensée aiderait les praticiens à mieux se repérer vis-à-vis de la singularité de chaque patient sans négliger ce que sa vie psychique a de typique, voire d’universel. Il en va de l’éthique de la psychanalyse.