Idéologies, terrorismes, crimes de guerre. Quels liens, quelles dynamiques ?
Conférence le 16 janvier 2024, 16h30-19 h – Palais de l’Europe STRASBOURG
- Qu’est-ce qu’une idéologie extrémiste ou radicale ?
- Y a -t-il un lien préférentiel entre ce type d’idéologie et les crimes collectifs (terrorisme, crime de
masse et crimes de guerre) ? - Comment penser une psychologie et une psychanalyse de l’idéologie extrémiste et des crimes qui
lui sont liés ?
Ouverture
Division du Droit pénal et de la lutte contre le terrorisme
Direction générale droits humains et Etat de droit, Conseil de l’Europe
Avec
Marie-Frédérique Bacqué, Hugues Paris, Richard Rechtman, Michel Dreyfus, Eric Emeraux, Alexis Vahlas,
Patricia Cotti, Mohammed Ham, Thierry Lamote
Inscriptions obligatoires pour tous les participants et le public présents au Palais de
l’Europe, avenue de l’Europe, Strasbourg, sur le lien : https://forms.office.com/e/NZRvbj3d9J
Le lien pour l’assistance en distanciel sera communiqué ultérieurement.
Argument
- Qu’est-ce qu’une idéologie extrémiste ou radicale ?
- Y a -t-il un lien préférentiel entre ce type d’idéologie et les crimes collectifs (terrorisme, crime de
masse et crimes de guerre) ? - Comment penser une psychologie et une psychanalyse de l’idéologie extrémiste et des crimes qui
lui sont liés ?
Tout comme la notion de violence, celles, controversées, d’« idéologie » de « radicalité », ou de
« totalitarisme » sont issues soit de la philosophie politique soit des sciences sociales et ne sont pas des concepts de la psychologie ou de la psychanalyse. Nous en ferons néanmoins usage en les abordant à partir de différentes questions :
A quel moment peut-on considérer qu’un discours est à proprement parler
« idéologique » ? Quand devient-il « radical » ou « extrémiste » ? Y a -t-il des invariants, une dynamique particulière des idéologies radicales ?
Comment une idéologie extrémiste ou radicale peut-elle s’ancrer au sein d’une population, dans un Etat, ou dans certains groupes armés, étatiques ou non ? Nous poserons l’hypothèse selon laquelle un discours idéologique extrémiste ressaisit des motifs historiques, culturels et politiques de l’espace où il apparait. Nous questionnerons la construction d’une identité nationale ou groupale à partir d’une idéologie extrémiste. Nous questionnerons aussi le niveau d’adhésion que rencontre ou non une telle idéologie parmi une population, les moyens coercitifs éventuellement mis en place pour nourrir le pouvoir idéologique.
Quels sont les liens entre les idéologies extrémistes et les crimes collectifs (terrorisme et crimes de guerre). L’idéologie extrémiste a -t-elle des liens préférentiels avec les crimes collectifs (terrorisme et crimes de masse ou de guerre) ? Comment agit-elle au niveau de la conscience et de l’inconscient du groupe et dans la psyché de l’individu auteur de crimes collectifs ?
Peut-on établir une comparaison entre idéologie extrémiste et fonctionnement psychique de l’individu ? Sommes-nous fondés à parler de « paranoïa politique » des idéologies extrémistes et existe-t-il une identité commune entre les idéologies extrémistes et des troubles psychiatriques/ psychologiques ?
Les questions et les hypothèses que nous soulèverons seront traitées dans une perspective psychologique visant à comprendre la formation de la pensée radicale/ extrémiste et des crimes qu’elle engendre. Les différents travaux présentés tenteront d’articuler le système de pensée (idéologie), le fonctionnement psychologique de l’individu) et l’acte criminel proprement dit, à partir de situations et cas précis.
Programme & intervenants
16h30 Présentation de la conférence et de son objectif
par Patricia Cotti
16h35 Ouverture Counterterrorism/ Criminal Law
DGI-Human Rights and Rule of Law , Council of Europe
Participants à la table ronde (16h45 -19 h)
- Richard Rechtman Indifférence et disponibilité : deux notions clés du devenir génocidaire
- Michel Dreyfus Hanna Arendt et la question juive : pour une relecture
- Eric Emeraux Comment devient-on un criminel de guerre ? Ou pas ?
- Marie-Frédérique Bacqué Originale l’espèce humaine ? Unique dans sa façon de manipuler la mort.
- Hugues Paris L’enfance du terrorisme : entre violence et trauma
- Alexis Vahlas Le droit au service des idéologies extrémistes et des crimes de masse ? Facteurs juridiques du développement des modes d’action terroristes
Modérateurs : Comité scientifique de l’IDEX 2023 IXTTREMM -Idéologies extrémistes, Terrorismes, Totalitarismes et Crimes de masse, quelles logiques psychologiques, quels concepts ? –
- Patricia Cotti, maître de conférences- hdr, université de Strasbourg
- Mohammed Ham, Professeur, université de Nice,
- Thierry Lamote maître de conférences- hdr, université de Paris-Cité
Notices biographiques
Marie-Frédérique Bacqué est psychanalyste, professeur de psychologie et psychopathologie, ancienne directrice du SuLiSoM (UR 3071), actuelle directrice de l’Ecole doctorale à l’Université
de Strasbourg . Marie-Frédérique Bacqué préside le Centre International des Etudes sur la Mort.
Elle dirige la revue Etudes sur la mort qui a produit le numéro collectif La guerre, la violence et l’éthique ( n° 144, 2013/2) et est l’auteur de nombreux ouvrages sur la mort et le deuil, parmi lesquels Apprivoiser le mort ( Odile Jacob, 2003).
Michel Dreyfus est historien, Directeur de recherche émérite au CNRS (Université de Paris 1). Il a publié de nombreux ouvrages sur l’histoire du mouvement ouvrier et a dirigé Le Siècle des communismes, (Ed. du Seuil 2004), sur l’histoire de la mutualité, de la coopération et de la protection sociale Il est l’auteur de L’antisémitisme à gauche. Histoire d’un paradoxe (1830-2009), (Editions La Découverte, 2009, réédition 2011) et a préfacé le livre de R. Hirsch, Sont-ils toujours des Juifs allemands ? La gauche radicale et les Juifs depuis 1968, (Ed. Arbre Bleu, 2017). Enfin, il a publié aux H. Arendt et la question juive : pour une relecture (PUF, 2023).
Eric Emeraux est colonel, diplômé de l’Ecole des Officiers de la gendarmerie nationale (EOGN) et de l’université d’Aix-Marseille (Master “Lutte contre la délinquance”). Eric Emeraux a occupé plusieurs postes de commandement dans l’armée de terre puis la gendarmerie avant de se spécialiser dans la police judiciaire. Il a été chef de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité, les génocides et les crimes de guerre (OCLCH), une unité interministérielle d’enquêtes mandatée pour enquêter sur les crimes internationaux les plus graves et les crimes motivés par la haine de
2017 à 2020. Il est l’auteur de La traque est mon métier (Plon, 2020) qui a reçu le prix Ouvrage de la
Gendarmerie 2021 et le prix des lecteurs du Ministère de la Défense 2022.
Hugues Paris est psychiatre, psychanalyste, chef du département de pédopsychiatrie à Neuchâtel et expert auprès des tribunaux Suisses. Il a exercé pendant 25 ans à Strasbourg où il a dirigé la Maison des Adolescents. Il est l’auteur de plusieurs livres sur l’adolescence et le cinéma parmi lesquels Star Wars au risque de la psychanalyse :Dark Vador adolescent mélancolique ? (Eres, 2017).
Richard Rechtman est anthropologue et psychiatre, directeur d’études à l’EHESS, Richard Rechtman a beaucoup travaillé auprès des ressortissants du Cambodge. Son livre Les Vivantes Leo Scheer, (2013) est né de l’ écoute des souffrances des victimes. Richard Rechtman a également coécrit avec Didier Fassin L’empire du traumatisme (Flammarion, 2011[2007]). L’analyse minutieuse des récits de réfugiés et d’anciens tortionnaires est à l’origine de son livre La vie ordinaire des génocidaires (CNRS Editions, 2020). Ses réflexions ont été traduites dans Living in Death, Genocide and Its Functionaries (Fordham University Press, 2021), ouvrage qui a reçu le prix Littéraire Paris-Liège
2021 et le prix French Voices Award for Excellence in Publication and Translation.
Alexis Vahlas est enseignant (PhD, MCF HDR) à l’Université de Strasbourg et à l’INSP, il dirige le programme de Master Sécurité de l’Europe et stabilité internationale (SESI) à Sciences Po Strasbourg. Également praticien des relations internationales en zone de crise, il a été conseiller politique des missions civiles de l’Union européennes en Palestine et conseiller politique de l’OTAN pour des opérations dans les Balkans et en Iraq. Il est depuis juin 2023 Référent enseignements de défense et de sécurité de l’Université de Strasbourg (REDS).
Au temps de la « mort numérique », le deuil ne peut pas se passer du manque et de l’absence
15 mars 2024, 10h à 12h
Marie-Frédérique Bacqué (CIEM, Université de Strasbourg)
Conférence proposée par le Groupe de travail « Santé, numérique et Intelligence artificielle » Débat avec un chercheur :
Gratuite et accessible sur inscription :
https://cis.cnrs.fr/extras/inscriptions/debats_sante.php
Résumé : L’emballement du 21ème siècle au sujet de la « mort de la mort » rencontre un obstacle majeur. Si je peux recréer visuellement mon défunt (hologramme) ou son « style » de communication (IA), comment puis-je admettre sa disparition totale et irréversible ? La douleur de l’absence subite et la place laissée vide par nos morts peuvent-elles être comblées par un avatar et pendant combien de temps ? Face à la demande des endeuillés, stimulés par les partisans des technosciences et par les amateurs de phénomènes spectaculaires, de nombreuses entreprises s’engouffrant dans un nouveau commerce : recréer les morts. Comment les psychologues et psychanalystes réagissent-ils à la supplique des endeuillés en détresse ? Que transmettre à notre société de cette possibilité de conserver des relations artificielles avec les proches disparus ?
Lien pour participer en ligne :
https://us06web.zoom.us/j/83636054386?pwd=7xoXKgFgj5FQxb0plue83udgK3OwbZ.1
Code : 692293
Invitée : Marie-Frédérique BACQUÉ est psychologue et psychanalyste. Professeure de psychopathologie clinique à l’université de Strasbourg. Directrice du CIEM (Centre International des Études sur la Mort), elle est rédactrice en chef d’Études sur la Mort dont le N°157 traitait de « L’éternité numérique » en 2022.
2 Conférences de professeurs invités :
15 juin 2023 – 12h15 à 13h45
Amphi Viaud, Faculté de psychologie, 12 rue Goethe, 67000 Strasbourg
Évolution et sens : Les contributions de la psychologie évolutionniste
Conférence du professeur Pedro Urbano, Université de Coimbra, Portugal
Pedro Urbano, Docteur en Psychologie (spécialité: Théorie et Histoire de la Psychologie) est professeur et chercheur à la Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Éducation, de l’Université de Coimbra, au Portugal depuis 1997. Il enseigne notamment la Psychologie Évolutionniste, l’Épistémologie et l’Éthique de la Psychologie. Il est membre de la commission d’éthique de cette Faculté et membre du Centre de Recherches Interdisciplinaires CEIS20-UC.
Effets de la restriction de l’accompagnement des mourants et des morts sur le deuil lors de la pandémie: Premiers résultats du Covideuil Mexique.
Conférence de Nicholas Kaufmann, Université de San Luis Potosi, Mexique
Nicholas Kaufmann, est professeur à la faculté de psychologie, Universidad Autónoma de San Luis Potosí. Il est membre du système national des chercheurs au Mexique et du corps académique de psychologie de la santé et de psychothérapie. Il a un doctorat en psychologie de l’université de l’Illinois à Chicago (usa), un master en psychologie clinique de l’université de Genève, suisse et un Bachelor of sciences en psychologie de l’université de Birmingham, Royaume-Uni. Dr Kaufmann travaille sur la conception, la mise en œuvre et l’évaluation de stratégies d’intervention préventive-promotionnelle en santé globale auprès de différents groupes culturels.
Le phénomène du Hikikomori globalisé : Le retrait social dans les sociétés de compétition. Exemples en France et au Japon
La conférence du Dr. Furuhashi le lundi 4 mars 2019 de 18 à 20: 00H.
Amphi. Lagache de la Faculté de psychologie de l’Université de Strasbourg. 12 rue Goethe, entrée par le jardin du Palais Universitaire.
La conférence sera suivie d’un débat animée par Marie-Frédérique Bacqué, Pr. de psychopathologie clinique et directrice de SuLiSoM-EA3071.
Article paru dans les DNA : ICI
Au Japon le mot « Hikikomori » désigne des personnes qui restent retranchées chez elles pendant plus de six mois, sans travailler ou sans fréquenter l’école. Elles n’ont plus aucune relation sociale à part leurs relations familiales. Elles ne souffrent pas de troubles mentaux tels que la dépression, les hallucinations et le délire. Ce sont principalement de jeunes hommes, voire des adolescents. On les retrouve au Japon, en Corée du sud. Ils sont aussi présents en France, en Espagne, aux États Unis, …
Les hikikomoris se retirent du monde et l’observent. Ils regardent les autres sur leurs écrans, mais les autres ne les voient pas. Nous les appelons les « disparus-vivants ». En effet, ils ne cherchent pas à se suicider, mais plus à disparaître en eux-mêmes, tout en restant dépendants de leurs parents et en s’attachant à des jeux répétitifs. Cependant, plutôt que de jouer en personne, ils préfèrent observer on-line d’autres joueurs. Une de leurs difficultés concerne le regard des autres sur leur corps (photo, avatar) et même sur leurs traces (ils refusent de laisser un commentaire sur une photo ou un post qui attirerait le regard des autres sur eux). Ainsi, les relations sociales, même virtuelles des hikikomoris sont très pauvres, voire nulles.
Ce phénomène de retrait existe dans toutes les sociétés occidentales. En France, en particulier, les hikikomoris ont été peu à peu repérés et questionnent les thérapeutes par leur refus de la pression sociale contemporaine.
S’agit-il d’un phénomène culturel qui mériterait d’être analysé par les sciences sociales ? Malgré l’absence de suicide et de symptômes psychiatriques, est-ce juste un mode de vie particulier ? L’absence de mort physique dans l’état de Hikikomori n’empêche nullement une véritable mort sociale. Le Hikikomori a-t-il à voir avec la mort ? Avec une mort sublimée ?
Tadaaki Furuhashi est psychiatre et Maître de conférences en médecine dans le département de psychopathologie et psychothérapie du Centre général de conseil aux étudiants de la Faculté de médecine de l’Université de Nagoya au Japon.
le souci de l’autre dans la prévention du suicide : des bases philosophiques à la mise en place dans les territoires jihadistes, terroristes : quels fonctionnements psychiques ? Quelle prévention ? Quels suivis ?
par Patricia Cotti
le Jeudi 6 décembre 2018, 18 à 20 h, Amphi Viaud, Faculté de Psychologie
le souci de l’autre dans la prévention du suicide : des bases philosophiques à la mise en place dans les territoires
Conférence du professeur Michel Walter, psychiatre au CHRU de Brest, EA 4686 Ethique Professionnalisme et Santé de l’Université de Bretagne Occidentale sur :
Date: Lundi 25 septembre 2017 à 18h,
Lieu: amphi Viaud, Faculté de psychologie, 12, rue Goethe 67000 Strasbourg
Le professeur Michel Walter, co-directeur de la doctorante Céline Kopp-Bigault de l’EA3071, est Professeur de psychiatrie à l’Université de Bretagne Occidentale (UBO) et chef du pôle de psychiatrie du CHRU de Brest. Il est membre de l’équipe de recherche EA 4686 : Éthique, Professionnalisme et Santé et dirige un master d’Éthique en Santé à l’UBO. Par ailleurs, il préside le Groupement d’Études et de Prévention sur le Suicide (GEPS). Ses recherches sont consacrées à la prévention des conduites suicidaires et au repérage précoce des pathologies psychotiques
Psychoanalysis and Terrorism: French and American Perspectives
Date : 11 et 12 mars 2016
Lieu : Center on Terrorism – John Jay College, University of New York
Rencontre scientifique coorganisée par l’Université de Strasbourg et Center on Terrorism, CUNY .
Organisatrice : Patricia Cotti, MC EA 3071, UNISTRA
Co-organisateur : Charles B. Strozier, Directeur du Center on Terrorism, John Jay College and Graduate Center, CUNY
Le but de cette conférence de travail est de mettre en évidence les motivations individuelles et sociales impliquées dans le terrorisme. Si notre approche est pluri- et interdisciplinaire, impliquant les sciences sociales et du comportement, l’histoire, l’anthropologie, les sciences politiques, l’éthique et la philosophie, notre perspective principale est psychanalytique. La psychanalyse, dans sa conception d’un sujet travaillé par un inconscient individuel et collectif, interroge tout autant les processus psychologiques normaux que pathologiques. La psychanalyse peut proposer une compréhension de ce qui motive un individu dans des actions de violences politiques particulièrement horribles et amorales; elle constitue un savoir qui interroge la signification de la rage et de l’humiliation qui conduisent au terrorisme, comme la peur et l’effroi que ces violences répandent dans la culture, produisant, à leur tour, des réponses exagérées et contre-productives.
The goal of this working conference is to illuminate the individual and social motivations involved in terrorism. The approach is interdisciplinary, involving the social and behavioural sciences, history, anthropology, political science, ethics, and philosophy, but our principle perspective is psychoanalytic. In its conception of the individual and collective unconscious, psychoanalysis inquires into everything from the normal to the psychopathological. Such knowledge suggests an understanding of what motivates an individual to carry out forms of political violence that are profoundly loathsome and amoral; the meanings of the humiliation and rage that prompts such actions; and the dread and fear that the violence evokes in the culture, resulting in exaggerated and counterproductive responses.
Le phénomène Hikikomori, ou « retrait social » en France et au Japon
par Tadaaki FURUHASHI (psychiatre et professeur à faculté de médecine de l’université de Nagoya, Japon)
Date : Jeudi 14 janvier 2016, 18h30
Lieu : Faculté de psychologie, Amphi Viaud
Quel rôle pour la psychanalyse dans la société ?
par Richard RECHTMAN (psychanalyste, anthropologue, EHESS, Paris ; président de la revue L’Évolution psychiatrique)
Date : Vendredi 29 mai 2015, 20h
Lieu : MISHA
Table ronde « Débat sur la résidence alternée »
Date : Lundi 22 juin 2015, 20h Lieu : MISHA
Maison Interuniversitaire des Sciences de l’Homme – 5 allée du Général Rouvillois, Strasbourg
Avec : Josiane Bigot (magistrate, Strasbourg), Gérard Neyrand (sociologue, Toulouse), Andrée Bauer (pédopsychiatre, Strasbourg) et Serge Bédère (psychanalyste, Bordeaux). Table ronde animée par Anne Thevenot et Sébastien Dupont