Séminaire de recherche

L’UR 3071 ouvre ses séminaires aux étudiants de l’Unistra et aux professionnels :

Dates : Sauf précision expresse, le séminaire a lieu les jeudis

Horaire :  18h15 à 20h

Lieu : Amphi VIAUD – Faculté de Psychologie, Université de Strasbourg, 12, rue Goethe, 67000 Strasbourg

En présentiel uniquement  et pas de diffusion à distance, séances mises sur le site du laboratoire en fin d’année.


Cliniques actuelles, symptômes inédits, interventions nouvelles

organisé par Olivier Putois (MCU-HDR, SuLiSoM)

Sauf précision expresse, le séminaire a lieu les jeudi à 18h15 à l’amphi Viaud de la Faculté de Psychologie, 12 rue Goethe.
Pas de diffusion à distance, séances enregistrées et mises sur le site du laboratoire en fin d’année
Dates et titres des 4 premières séances (la date de la séance d’avril sera bientôt fixée) :

  • 12 décembre 2024, Olivier Putois, MCU-HDR en Psychopathologie clinique à la faculté de Psychologie de Strasbourg, Psychologue-Psychanalyste, directeur du SuLiSoM UR 3071 : “La consultation en binôme neurologue/psychologue-psychanalyste, un dispositif thérapeutique mixte”
  • 30 janvier 2025, Frédéric Tordo, psychologue clinicien, psychothérapeute et psychanalyste, docteur en psychologie clinique : “Sur le vide psychique et les prothèses numériques dans le malaise contemporain” (titre provisoire)
  • 13 février 2025, Philippe Drweski, MCU à l’Université de Paris, psychologue clinicien, psychanalyste, thérapeute de groupe et familial : “Autour des enjeux individuels et groupaux du climatoscepticisme à l’adolescence” (titre provisoire)
  • 27 mars 2025, Derek Humphreys, PR à l’Université de Paris, psychologue clinicien, psychanalyste : “sur les dispositifs cliniques de grande précarité : le travail en rue” (titre provisoire)

Sans prétendre prendre position sur les questions débattues des symptômes dits « nouveaux », voire de l’évolution des structures, ce séminaire prend le relais de celui de l’an dernier sur “les transferts”. Le constat de leur pluralité, au moins dans la pratique, débouche en effet naturellement sur la question de leurs configurations les plus saillantes, qui dessinent le malaise contemporain – et de la manière de les accueillir.
Car de nouvelles requêtes sont adressées aux structures de soins, ou socio-éducatives, et peuvent venir mettre en tension le cadre habituel des interventions du psychologue. Il est de facto, souvent interrogé de manière frontale, par exemple, par les institutions ou les parents confrontés à la souffrance adolescente. Dans le champ de la précarité, comment contribuer à la prise en charge de la souffrance psychique au plus près des personnes marginalisées et vivant dans la rue?
Nous interrogerons donc l’actualité de la clinique des symptômes et du type d’interventions qu’ils requièrent, soit dans un renouveau du classicisme – réinvention inévitable – soit par des interventions ou dispositifs nouveaux. Ce qui nous conduira à interroger en retour les notions classiques de cadre, de visée, mais aussi d’aménagement du cadre. Est-on alors dans l’assouplissement ou dans la transgression ?
On fera ainsi écho à A. Ciccone, qui rappelait en 2014 que « la méthode clinique oblige à interroger continuellement la pertinence du dispositif”, ou à Sophie Gilbert qui fait appel à « Une psychanalyse ‘hors cadre’ [qui] serait hors des sentiers battus, et ferait place à la créativité”, ancrée dans le “cadre intérieur” du clinicien. Nous retrouverions ici des questions soulevées par Raymond Cahn dans La fin du divan ?
Ces questions rencontrent aussi celle de la représentation de la psychothérapie, voire de l’analyse, aujourd’hui : elle a considérablement évolué ces dernières années, notamment via la production de séries mais également des réseaux sociaux. Le fait d’aller « voir un psy » n’apparaît plus comme un signe de pathologie mais peut être aussi affichée comme une recherche de bien être voire de perfectionnement des compétences. Mais la multiplication des offres de services thérapeutiques répondant à ces nouveaux types de demande (au sens capitaliste du terme), souvent liées à la “santé mentale”, interroge en retour sur la possibilité de garder le tranchant de l’ethos analytique – bien moins vendeur que le développement personnel ! -, et de se positionner en tant que thérapeute orienté par la psychanalyse. À l’horizon apparaît alors une interrogation sur ce qui, à travers la diversité des pratiques, fonde l’appartenance, réelle et/ou fantasmatique, à une communauté fédérée par la référence à la psychanalyse.

Ce séminaire s’adresse aux enseignants, universitaires mais aussi praticiens de terrain, aux étudiants en licence et Master, aux doctorants et chercheurs en psychologie et à tout professionnel intéressé par ces questions.

“Les transferts”

Organisation et modération : Olivier Putois, MCU-HDR et directeur du SuLiSoM

La référence au transfert et à son maniement constitue la – dernière ? – pierre angulaire de l’approche du psychisme de référence psychanalytique. C’est donc à lui que se consacrera le séminaire du SuLiSoM cette année, en préparation du colloque sur “Les transferts” des 11 et 12 octobre 2024.

Du côté du soin psychique, après les débats du siècle dernier sur l’existence et la nature du transfert dans les organisations non-névrotiques, la diversification désormais acquise des types de dispositifs et d’interventions thérapeutiques d’orientation analytique requiert aujourd’hui d’interroger voire d’élaborer la question d’une pluralisation de la référence au transfert – voire d’une irréductible pluralité. Qu’en est-il d’un travail d’orientation analytique lorsque la possibilité même du transfert est, parfois pendant longtemps, portée par le thérapeute – ainsi dans les cas de travail thérapeutique imposé, par la justice (par ex. chez les agresseurs sexuels) ou par des médecins (par ex. dans l’anorexie mentale) ? Ou lorsqu’une plainte, avec sa charge inconsciente parfois évidente, est adressée à un autre professionnel du soin, ou de la justice ? Contextes où le poids de l’actuel voire de l’agir, doublé d’une absence de demande, semble souvent obérer la possibilité d’une élaboration du transfert – et par là même ouvrir à la suggestion. Qu’en est-il par ailleurs de la référence au transfert dans le travail avec la psychose aujourd’hui ? D’autre part, au-delà de sa nécessaire diffraction thérapeutique et de la pertinence de la référence à la bifocalité, quelle est l’actualité de la prise en compte du transfert dans le travail institutionnel, soumis à une logique de rentabilité inédite qui rabat l’élaboration sur l’acte ? Qu’en est-il d’autre part du travail sur le transfert dans les thérapies dites courtes d’orientation analytique ? Et dans la pratique groupale, qui se spécifie au fil de la diversité des contextes d’intervention ? Toutes questions exigeant de spécifier au plan épistémologique et clinique la ou les références au transfert, ce qui ne pourra faire l’économie d’un dialogue avec ce que les TCC visent sous le chef d’alliance thérapeutique. Sans compter l’enjeu, crucial à l’ère de l’evidence-based medicine, du statut du transfert dans la constitution des objets et dans le recueil des données dans la recherche qualitative d’orientation psychanalytique, en dialogue notamment avec les SHS.

Ce séminaire est le prélude à un colloque prévu les 11 et 12 octobre 2024.

Séminaire 30 novembre 2023 à 18h15 :

L. Goldsztaub, anciennement MCU en Psychopathologie clinique à la faculté de Psychologie de Strasbourg, Psychologue-Psychanalyste : « Transferts sociaux, Transferts dans les groupes, Transfert analytique »

Argument :
Le transfert (die Übertragung) est un concept analytique défini par S. Freud, puis repris par J. Lacan et quelques autres. Moteur et résistance dans la cure, le transfert met en jeu les désirs inconscients.
Quels sont les différents transferts dans les liens sociaux, groupaux et singuliers ? Quels en sont les enjeux et les effets ?
Nous aborderons les différents transferts à travers le prisme des nœuds borroméens, c’est-à-dire dans le Réel, l’Imaginaire et le Symbolique

(pas de séance en janvier, mois d’examens =>double séance en février) :

Séminaire mercredi 7 février 2024 à 18h15 :

  • Kalyane Fejtö, psychologue clinicienne et psychanalyste (SPP) à Paris (Centre Jean Favreau et Pratique libérale): “ les 1ers entretiens et de la demande de psychothérapie en institution”.

Séminaire le jeudi 15 février 2024 à 18h15 :

  • Christine Anzieu, Pédopsychiatre et Psychanalyste (SPP) à New York, Directrice du Parent-Infant Center du Programme de Psychanalyse de Columbia University : “sur le maniement du transfert infantile et parental dans la prise en charge d’une petite fille allergique” (séance en zoom depuis New York, diffusée dans l’amphi Viaud exclusivement). Co-modération par O. Putois et G. Dillenseger, pédopsychiatre et psychanalyste SPP (Colmar).

Séminaire le jeudi 14 mars 2024 à 18h15 à l’amphi Lagache

  •  Géraldine Canet, Docteure en Sciences du Mouvement Humain (Art-thérapies) de l’Université Paris Cité, psychanalyste et art-thérapeute à Strasbourg, co-responsable pédagogique dans le Master Création artistique & Art-thérapies de l’Institut de Psychologie de l’Université Paris-Cité. Participe au groupe de travail sur le Transfert et le contre-transfert dans la recherche (dir. M.-F. Bacqué) :

Titre : “Transfert et contre-transfert dans la recherche : quels enjeux pour le clinicien-chercheur en Sciences humaines et sociales ? ».

Séminaire le jeudi 11 avril 2024 à 18h15 :

  • Bernard Golse, Professeur émérite de Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, Université de Paris ; Pédopsychiatre ; Psychanalyste à l’Association Psychanalytique de France ; Fondateur de l’Institut Contemporain de l’Enfance.

Titre : « A propos des bébés et des enfants autistes : la nécessité d’une topique des liens pour penser une demande intransitive »

Lieu : Amphi Viaud de la Faculté de Psychologie, 12 rue Goethe, 67000 Strasbourg.
Pas de diffusion à distance, séances mises sur le site du laboratoire en fin d’année.

“Être psychologue clinicien référé à la psychanalyse aujourd’hui : pratique, recherche”

Coordination : Olivier Putois (MCU-HDR, directeur du SuLiSoM)
et Nadine Bahi (PAST à la faculté de psychologie et membre du SuLiSoM)

Ce séminaire interrogera les implications de la référence à la psychanalyse dans le cadre des différentes activités des psychologues cliniciens – à la fois du côté de la pratique clinique, et de la recherche. À l’heure d’une banalisation voire d’une usure du signifiant “clinique”, qu’engage de ces deux côtés la mise en avant réitérée de l’hypothèse de l’inconscient ?
On sera attentif aux différentes déclinaisons de ce questionnement. L’une des plus pressantes découle aujourd’hui de la mise en avant de la “validité” scientifique de recherches qui procureraient un fondement plus solide à certaines approches thérapeutiques. En rebond de cette actualité, il s’agira notamment d’examiner la manière dont la référence psychanalytique permet de penser les allers et retours entre clinique et recherche – écart théorico-pratique qui mobilise toujours aussi des ressorts inconscients.
On s’attachera également de manière plus générale à illustrer la fécondité d’une lecture psychanalytique des configurations actuelles de la modernité, à l’interface de l’intime et du social. Cette lecture mobilisera une modélisation à la fois des processus inconscients en jeu (élaboration, recherche) et des interventions (pratique) qu’appellent ces processus, le cas échéant.

Toutes les séances comprendront 2 interventions suivies d’échanges avec le public. Le séminaire est ouvert à tous. Entrée gratuite.

Séminaire du 15 décembre 2022 à 18h :

  1. Jonathan Nicolas, Psychologue clinicien EPSAN Brumath, Docteur en psychopathologie clinique et psychanalyse, Membre associé SuLiSoM UR 3071: “Auto diagnostic et identifications à l’adolescence”.
  2. Olivier Putois, Maître de Conférences-HDR en Psychopathologie clinique et psychanalyse, Psychologue clinicien et psychanalyste, Directeur du SuLiSoM UR 3071 : “Considérations sur la pertinence thérapeutique des entretiens familiaux joints pour les jeunes adultes hospitalisés atteints de troubles des conduites alimentaires« 

Flyer à télécharger

Séminaire du 19 janvier 2023 à 18h :

  1. Marie-Frédérique Bacqué, Psychologue et psychanalyste, Professeure de Psychopathologie clinique, SuLiSoM-UR 3071, Université de Strasbourg : “La psychanalyse en pratique dans la pédagogie. L’exemple des formations anxiogènes comme la mort et le deuil. » (Recherche issue d’un article collectif dont elle est premier auteur)
  2. Anne Thevenot, Psychologue clinicienne, Professeure de Psychopathologie clinique, SuLiSoM-UR 3071, Université de Strasbourg : “Apport des outils projectifs à l’étude des conséquences psychologiques repérables chez des mères et leurs enfants exposés aux violences conjugales”.

Flyer à télécharger

Séminaire du 2 mars 2023 à 18h15 :

  1. Pierre-Justin Chantepie, Dr en Psychopathologie clinique et ATER au SuLiSoM, proposera une intervention intitulée « Les méthodes projectives : l’usage de la méthode test-retest »
  2. Olivier Putois, MCU-HDR en Psychopathologie clinique et directeur du SuLiSoM, proposera des « Remarques sur l’offre et la demande en médecine contemporaine »

Pour toute information : olivier.putois.pro@gmail.com ou labosulisom@gmail.com
Prochaines dates : 30 mars 2023 et 13 avril 2023.

« Le travail psychothérapeutique avec les familles »

Organisé par Cécile Bréhat et Anne Thevenot

Pour cette année 2021-2022, la thématique du séminaire de recherche du laboratoire SULISOM UR 3071 porte sur le travail psychothérapeutique avec les familles : pourquoi et comment travailler avec la famille à différents âges de la vie du patient ?
Le temps de la naissance d’un enfant, celui de l’adolescence ou encore celui du placement en EHPAD modifie la place de chacun dans la famille. Comment accompagner la famille dans ces bouleversements identitaires, dans ces temps de rupture parfois, et comment remobiliser les places de chacun pour faire évoluer les liens ?
Les différentes interventions illustreront comment la prise en considération du groupe familial dans le traitement thérapeutique du bébé, de l’enfant, de l’adolescent, de l’adulte et de la personne âgée se mobilise en fonction du référentiel théorique, des modèles thérapeutiques, mais aussi du cadre d’exercice du psychothérapeute (institution, hôpital, libéral…).
Ces différentes cliniques peuvent recouvrir toute une gamme de pratiques : entretiens familiaux, thérapies familiales systémiques ou psychanalytiques ou encore visites à domicile.
Comment la théorie analytique nous oriente-t-elle pour penser ces différentes pratiques et enjeux ? C’est ce que nous proposons de mettre au travail au cours de cette année universitaire 2021-2022. Notre réflexion sera préparatoire au colloque sur les psychothérapies familiales organisé par le laboratoire SULISOM les 2 et 3 septembre 2022 en partenariat avec l’association RESCIF à l’occasion des 70 ans de l’école de Palo Alto.

15 décembre 2021, Amphi LAGACHE

« Les visites médiatisées ; un travail « autre » pour le psychologue »

Chad Cape, Formateur, Psychologue, Coordinateur des visites médiatisées à l’Association RESCIF, Docteur en Psychologie, Chargé d’enseignement à l’Université de Strasbourg, UR 3071 SULISOM

27 janvier 2022, Amphi VIAUD

« Introduction à la thérapie familiale psychanalytique »

Julien Lelièvre, Psychologue clinicien, thérapeute familial psychanalytique, Psychiatrie infanto-juvénile, Hôpitaux Civils de Colmar

02 mars 2022, Amphi VIAUD

« Quels espaces de rencontres des familles en crèches ? »

Romuald Jean-Dit-Pannel, Maître de Conférences à l’Université de Franche-Comté,
Docteur en Psychopathologie Psychanalytique de l’Université Paris Ouest (UPO), Psychologue clinicien en crèche

16 mars 2022, Amphi VIAUD

« Travailler avec les familles en service de gériatrie : des proximités plurielles et singulières »

Céline Racin, Maître de conférences en psychologie clinique et psychopathologie, Psychologue clinicienne en gériatrie

06 avril 2002, Amphi VIAUD

« Quelle place pour les parents dans les psychothérapies d’enfants? »

Claire Metz, Psychanalyste, Maître de conférences – HDR émérite en Psychologie et psychopathologie cliniques et Dr Nicole Steinberg, praticienne hospitalière en Pédopsychiatrie, Centre Hospitalier d’Erstein

28 avril 2022, Amphi VIAUD

« Crises familiales et Thérapie familiale psychanalytique »

Christiane Joubert, Professeur Emérite des Universités en Psychopathologie clinique, Université Toulouse 2, Psychanalyste, Formatrice en Thérapie Familiale Psychanalytique et en Photolangage.

Séminaire : Crise(s) et processus de changement. La crise, une occasion de travail psychique ?

Séminaire coordonné par Olivier Putois (putois@unistra.fr), Maître de Conférences HDR au SuLiSoM

Téléchargez le flyer

Durant cette année 2020-2021, la thématique du séminaire de SuLiSoM UR 3071 est consacrée à des travaux de recherche en lien thématique avec le colloque « Crise(s) » et processus de changement co-organisé avec la Société du Rorschach, le 29 mai 2021 à Strasbourg.
Il s’agira donc au cours du présent séminaire d’explorer dans une perspective psychanalytique diverses situations ou moments convoquant le signifiant si usé de « crise », au carrefour de l’individuel et du social – les normes sociales pesant toujours, d’une manière qu’il nous appartiendra de relever, lorsqu’il s’agit de déterminer si une situation est critique ou ordinaire.
Les différentes interventions illustreront notamment comment l’après-coup, notion cardinale du travail d’orientation analytique, conduit à appréhender la dimension d’actualité souvent traumatique que connote le terme de « crise ». Car dans une conjoncture sociale mouvante à laquelle fait écho l’instabilité croissante des trajectoires de vie individuelles (cible de tant de prises en charge centrées sur l’hic et nunc), il importe de rappeler qu’à suivre l’hypothèse de l’inconscient, ce qui se donne comme crise au plan manifeste ne peut être compris indépendamment d’un travail psychique d’historicisation, de « construction » (Freud, 1939) du passé depuis le présent.
Comprendre ce qui est vécu comme une crise pour le sujet, revient à réinterroger l’histoire singulière dans laquelle s’inscrit ce moment. Cette réinterrogation circonscrit le champ d’un possible travail psychique d’orientation analytique. Roman familial ou construction délirante, une telle réécriture dépend du type de réminiscence qui hante la crise : est-elle la mémoire d’un événement traumatique antérieur à la constitution du sujet (Winnicott), ou d’une saturation des strates retransmises de l’histoire familiale ? Seule la réécriture de cette histoire permettra d’arracher à la compulsion de répétition des « projets identificatoires » (Aulagnier, 1975) ou « avenirs » (Bollas, 1989) restés latents.
Comprendre ce qui semble faire crise revient donc à interroger ces moments sous l’angle de leur potentialité transformationnelle pour le sujet, soit comme une occasion de remaniement psychique – mais aussi de questionner les limites de ce remaniement. C’est ce à quoi nous nous attacherons, à la faveur d’interventions explorant différents champs de pratiques cliniques et dispositifs thérapeutiques.

Jeudi 10 décembre 2020 :

Crise du passage ? Enjeux des remaniements identificatoires dans le devenir au cours du vieillissement à la faveur d’un projet d’institutionnalisation.Résumé

Intervenante : Céline Racin, Maître de Conférences en Psychologie Clinique et Psychopathologie (Unistra – SuLiSoM UR 3071)

Jeudi 14 janvier 2021 :  Téléchargez le flyer du 14 janvier

  1. Traces psychiques de violences conjugales passées au cours d’une grossesse et fonction de protection.

    Intervenante : Cécile Bréhat, Docteure en Psychopathologie clinique et Psychologue clinicienne,
    chargée de cours Faculté de Psychologie & chercheure associée SuLiSoM

  2. Crise dans la filiation et processus de changement dans l’institution familiale : la
    parentalité lesbienne en exemple.

    Intervenante : Mylène Bapst, Docteure en Psychopathologie clinique et Psychologue clinicienne,
    ATER Faculté de Psychologie & chercheure associée SuLiSoM

Jeudi 18 février 2021 :

  1. De l’expérience perplexe à la (fragile) certitude délirante : temps de crises et ses résolutions dans la psychose.

    Intervenant: Jonathan Nicolas, Psychologue Clinicien, Docteur en Psychopathologie, Chargé de cours, chercheur associé (SuLiSoM UR 3071)

  2. Crise identificatoire et problématique du féminin.

    Intervenante : Nadine Bahi, Psychologue clinicienne – Psychanalyste, Docteure en Psychopathologie, PAST (SuLiSoM UR 3071)

Jeudi 17 mars 2021 :

Mysticisme et terrorisme. Un cas.

Intervenante : Patricia Cotti, Maître de Conférences HDR en Psychologie Clinique et Psychopathologie (SuLiSoM UR 3071)

Jeudi 15 avril 2021 :

La plainte formulée en contexte pédiatrique: la crise comme occasion de subjectivation familiale.

Intervenant : Olivier Putois, Maître de Conférences HDR en Psychologie Clinique et Psychopathologie (SuLiSoM UR 3071)

Jeudi 6 mai 2021 :

Crises et processus de changement au décours d’une psychothérapie psychanalytique.

Intervenante : Marie-Frédérique Bacqué, Professeure de Psychologie Clinique et Psychopathologie (SuLiSoM UR 3071)

Séminaire : « L’enfant et l’institution: de Maud Mannoni aux nosographies actuelles »

Séminaire organisé par Laure Razon

Les différentes approches épistémologiques de l’enfant et de ses symptômes ont amené à  l’ouverture d’espaces thérapeutiques très variés. La prise en compte de la dimension subjective du patient dans l’abord de ses souffrances en a constitué la ligne de partage. Elle a délimité et caractérisé deux constellations thérapeutiques radicalement différents : celle qui se réfère à l’inconscient et celle qui l’ignore dans le travail avec le patient.

A l’occasion du 20ème anniversaire de la mort de Maud Mannoni, nous revisiterons les apports que cette clinicienne nous a laissés. Nous nous pencherons plus particulièrement sur ceux concernant  l’articulation du patient et de son symptôme à l’institution, dans une approche thérapeutique proprement psychanalytique. Déjà en 1970 Mannoni écrivait : « L’issue de la “maladie mentale” dépend de la possibilité donnée ou non au sujet de traduire en mots son désarroi. S’il reçoit comme seule réponse à son angoisse le silence d’un médecin qui sait ce qu’il a et n’a plus besoin d’entendre ce qui lui est dit, le patient n’a plus d’autre ressource que de disparaître comme sujet parlant au sein d’une classification nosographique.” (M.Mannoni, 1970. Le psychiatre, son « fou » et la psychanalyse) L’actualité de l’institution, entre pratique généralisée d’évaluation et pressions ministérielles, nous pose aujourd’hui, de manière aigüe, la question du choix thérapeutique concernant l’enfant.

L’approche de la psychopathologie de l’enfant que Maud Mannoni a conceptualisé au fil de ses ouvrages, celle qu’elle a mise au travail à l’Ecole Expérimentale de Bonneuil fondée par elle-même en 1969, nous permettra de mieux entendre et circonscrire les enjeux  actuels de cette clinique.  Ce séminaire nous amènera à mettre en perspective des aspects déterminants de la prise en charge des pathologies de l’enfant dans l’institution d’aujourd’hui, en prenant appui sur ce qui se pratique en la matière dans certains lieux de soins. Notre réflexion sera préparatoire au colloque 2018 sur les nosographies, colloque organisé par le laboratoire SULISOM.

Mardi 7 novembre 2017 : Maud Mannoni : Monographie.

Intervenant : Laure Razon

Mardi 5 décembre 2017 : Maud Mannoni : « le débile, le fou » le psychanalyste et l’institution.

Intervenant : Laure Razon

Mardi 16 janvier 2018 : Bonneuil, une institution Eclatée.

Discutant : Laure Razon

Mardi 13 février 2018 : Maud Mannoni et Jacques Lacan : conceptualisation et pratique de la coupure.

Intervenant : Olivier Putois

Mardi 13 mars 2018 : L’enfant et l’institution : prise en charge de la souffrance ou souffrance dans la prise en charge ? (titre provisoire)

Intervenants : Andrée Bauer, psychiatre, directrice CMPP Strasbourg ; Martin Roth, pédopsychiatre, CHU Strasbourg.

Mardi 10 avril 2018 : L’enfant et l’institution : prise en charge de la souffrance ou souffrance de la prise en charge ?

Intervenants : Brigitte URIEN, Psychologue, CAMSP et SESSAD  et Jeannine Losser, psychologue en milieu scolaire

Les nouvelles nosographies et leurs effets dans les champs social, médical et thérapeutique

Ces dernières décennies en France, les nosographies psychopathologiques se sont multipliées : la dernière version du Manuel Diagnostique et Statistique des Troubles Mentaux a été publiée aux Etats-Unis en 2013 (DSM-5) et traduite en français en 2015, la Classification Internationale des Maladies et des problèmes de santé connexes devra aboutir à une nouvelle version révisée en 2018 (CIM-11) et sera présentée à l’Association Mondiale de la Santé. Certains professionnels se réfèrent à différentes versions du DSM ou de la CIM, d’autres, au manuel de psychiatrie de Henri Ey (1960), à la classification établie par Bergeret, d’autres encore à la nosographie psychanalytique. Tous les professionnels, quelle que soit leur fonction et qui travaillent avec des personnes présentant des difficultés psychiques, entendent et manient des termes nosographiques disparates et sans unité épistémologique.

Comment comprendre et articuler les différents concepts et la définition du sujet qu’elles impliquent ? Comment différencier les champs épistémologiques et l’usage des nosographies en tant que professionnel ; en terme de diagnostic, de visée et de prise en charge. Quels sont les effets du maniement de ces nosographies sur les demandes des sujets ainsi que sur la relation subjective professionnel/personne accompagnée. Ce séminaire introduit un colloque intitulé : Les nouvelles nosographies et leurs effets dans les champs social, médical et thérapeutique les 25 et 26 novembre 2016.

Jeudi 1er octobre 2015  : Ouverture du Séminaire par Marie-Frédérique Bacqué, Pr. des universités et directrice du laboratoire SULISOM (Subjectivité, Lien social et Modernité), Liliane Goldsztaub MCU en psychologie clinique et psychopathologie, psychanalyste et Nadine Bahi PAST en psychologie clinique, psychanalyste. séminaire de recherche 2016

Jeudi 1er octobre 15, Amphi Viaud : « La différenciation des champs épistémiques, de leurs diagnostics, visées et modalités de prise en charge. »,

Intervenant : Liliane Goldsztaub, MCU psychologie et psychopathologie cliniques, UNISTRA.

Jeudi 5 novembre 15, Amphi Viaud : « Nosographies et institutions psychiatriques. »

Intervenant : Jean-Michel Klinger, psychiatre, psychanalyste, Strasbourg.

Jeudi 3 décembre 15, Amphi Lagache : « Entre « Nosographia Psychiatrica » et histoire, une Faille dans le savoir ? »,

Intervenant : Stéphane Gumpper, psychanalyste, chercheur associé UNISTRA, Strasbourg.

Mardi 19 janvier 16, Amphi Viaud : «  Diagnostic psychiatrique et actions terroristes.  »

Intervenant : Patricia Cotti, MCU psychologie et psychopathologie cliniques, UNISTRA.

Jeudi 25 février 16, Amphi Viaud : «  Les entretiens préliminaires à l’aune des doubles nosographies. »,

Intervenant : Jean-Richard Freymann, psychiatre, psychanalyste, Strasbourg.

Jeudi 17 mars 16, Amphi Viaud : «  Enjeux nosographiques et diagnostiques d’une pathologie génétique à incidence psychique : leçon du mixte, d’un point de vue psychanalytique. »,

Intervenant : Olivier Putois, MCU psychologie et psychopathologie cliniques, UNISTRA.

Jeudi 21 avril 16, Amphi Viaud : « Les nouvelles demandes des sujets singuliers. »,

Intervenant : André Michels, psychiatre, psychanalyste, Luxembourg et Paris.

Participation au séminaire « corps vulnérables » :

Argument

Dans le monde occidental contemporain, le corps est souvent présenté dans le champ social (discours médiatique, médical etc.) comme un objet qui pourra être façonné au gré de la vie du sujet. C’est cette position du corps en tant qu’objet malléable soumis à l’action d’un sujet que nous proposons d’interroger dans ce séminaire de psychologie clinique et psychanalyse, en lien avec la réflexion pluridisciplinaire autour des « corps vulnérables ».

Si l’objectalisation et le modelage du corps ne sont pas nouveaux, il nous semble que les avancées techniques médicales et sociétales pourraient venir renforcer ce désir d’un corps malléable à l’infini. Le corps réel serait alors placé à un statut d’objet. Dans ce cas, du côté du médecin comme de l’individu, le corps serait appréhendé comme n’étant pas ce qu’il devrait ou aurait dû être.

Des éléments discursifs, de nouveaux signifiants rendent compte d’une assignation du sujet dans son rapport à son corps (« il est obèse », « elle est prématurée », « je suis toxico »). De nouvelles questions émergent : Comment le sujet se saisit‐il de ces signifiants ? Comment fait‐il affaire avec ce nouveau rapport au corps, comment s’y retrouve‐t‐il ? Que s’engage‐t‐il du côté du sujet qui agit sur ce corps ? Le statut de malléabilité auquel le corps est alors assigné en évacue‐t‐il les possibilités de réappropriation subjective ? Dans quelles mesures ces possibilités suivront‐elles, ou non, les mêmes modalités que le sujet agisse sur son propre corps ou non ?

 

Ce séminaire se déroule en partenariat avec le Séminaire interdisciplinaire « CORPS VULNERABLES» organisé par Sandra BOEHRINGER et Jean-Christophe WEBER (UMR 7044 & EA 3424). Il est ainsi composé de cinq séances du séminaire « Corps vulnérables » et en trois séances spécifiques.

Les séminaires ont tous eu lieu à la MISHA, salle des conférences, de 18h à 20h30 pour le séminaire « corps vulnérables » et, de 18h-20h pour le séminaire « corps malléables »

Séminaires ouverts aux praticiens, sans inscription.

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Lundi 25 janvier 2016,

« Corps obèses, corps Chirurgicaux : la vulnérabilité dans la métamorphose »

  • Melissa CORIANO, psychologue clinicienne, doctorante en psychologie (EA 3071–‐Université de Strasbourg)

Les séances spécifiques au séminaire « corps malléables » :

 Lundi 14 mars 2016,

« Corps réel, imaginaire et symbolique dans les situations de grande prématurité »

  • Cécile BREHAT, doctorante en Psychologie et psychopathologie cliniques (EA 3071‐Université de Strasbourg), Psychologue clinicienne.

Lundi 4 avril 2016,

«L’intersexuation : Du corps vulnérable au corps malléable ? »

  • Mélanie JACQUOT, Maitresse de conférences en Psychologie et psychopathologie cliniques, (EA 3071‐Université de Strasbourg,) Psychologue clinicienne.

Lundi 18 avril 2016,

« Corps et transsexualisme : les effets du regard médical et sociétal »

  • Chloé TOUTAIN, doctorante en Psychologie et psychopathologie cliniques (EA 3071‐ Université de Strasbourg)

Le séminaire peut être validé en UE libre (code en cours d’établissement). Les étudiants intéressés prennent contact avec Mme Jacquot (melanie.jacquot@unistra.fr)

Violences conjugales : enjeux familiaux et sociétaux

En France, actuellement et statistiquement, une femme meurt tous les trois jours du fait de la violence mise en acte par son conjoint ou ex-compagnon, et un homme tous les quatorze jours et demi. Les violences conjugales ont toujours existé, et depuis les années 2000 (ONED, 2008) elles mobilisent les institutions de soins et de protection mais surtout la justice (Loi du 9 juillet 2010). L’Etat lance à ce moment là une large campagne de sensibilisation. En 2006, apparaît la première campagne concernant les enfants témoins de violence conjugale.

D’un point de vue psychanalytique, depuis les travaux de Freud nous savons qu’une certaine violence est inhérente à l’être humain et donc se présente comme une constante à l’œuvre dans les liens conjugaux et parentaux. Paradoxalement, peut-être, cette violence est constitutive de la naissance subjective du sujet et de l’instauration du lien à l’autre. Néanmoins, le dépassement de l’œdipe permet de pacifier le lien à l’autre.

A partir de là, nous pouvons ouvrir plusieurs questions concernant les violences conjugales agies : Quel enfant en l’adulte, est au cœur de ces violences dans le couple ? Quel fut ce passé pour qu’échoue l’interdit des actes violents ? De quel lien ce couple est-il fait ? Quel infantile repérons-nous chez les hommes et les femmes partenaires d’un couple où la violence fait lien ? Et du côté des enfants témoins, quels effets sur leur construction psychique ?

Ce séminaire vise donc à mettre en réflexion les enjeux de la violence conjugale en abordant cette problématique sous des angles multiples : analyse des enjeux subjectifs de chacun des protagonistes, des liens familiaux et conjugaux inscrits dans une société en mouvement sur cette question. violences conjugales : enjeux familiaux et sociétaux

  • Jeudi 2 octobre 14, «  Approche familiale des violences conjugales », Claire Metz et Laure Razon, MCU-HDR en psychologie et psychopathologie cliniques, Strasbourg
  • Jeudi 6 novembre 14, « Le coût des coups dans la construction subjective », Liliane Goldsztaub, MCU, Strasbourg
  • Jeudi 4 décembre 14, « De la violence ordinaire au passage à l’acte. Les crimes dits passionnels comme éclairage du quotidien de la violence conjugale  », Annik Houel, professeure émérite de psychologie sociale à l’université de Lyon 2
  • Jeudi 5 février 15, « Femmes victimes et position subjectives  » , Marie-José Grihom, MCU-HDR en psychologie clinique et pathologique, Poitiers (Amphi CDE)
  • Jeudi 12 mars 15, « Les aspects juridiques des violences entre les membres du couple  », Anna Matteoli, Juriste au Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles (CIDFF), (MISHA)
  • Jeudi 16 avril 15, « La prise en charge des hommes auteurs de violences conjugales : discours, enjeux et limites », Christophe Marianne, doctorant EA3071, Strasbourg, (MISHA)

Pourquoi des enfants ?

Les transformations sociales et familiales actuelles ont contribué à modifier la place de l’enfant au sein de la famille et de la société : si sa place a été à la périphérie de la famille, aujourd’hui l’enfant est fortement idéalisé et devient le lieu illusoire de l’accomplissement de ses parents. Parallèlement un modèle de plus en plus normé et exigeant de l’être parent se dessine et entraine une responsabilisation parentale accrue.

Des enfants pourquoi ? Pour qui ? A qui appartiennent-ils ? interroge tout récemment Martine Segalen

Comment la théorie analytique nous oriente-t-elle pour penser ce qui se formule dans le champ social en termes de droits (droits de l’enfant, droits à l’enfant), en termes de modèles parentaux ? Qu’en est-il du désir d’enfant et de la transmission de la vie ? C’est ce que nous proposons de mettre au travail au cours de cette année 2014. Pourquoi des enfants ?

  • Vendredi 11 octobre 13, Amphi Viaud : La conférence de Jean-Pierre Durif-Varembont, Maître de conférences HDR en psychologie et psychopatho-logie cliniques, Lyon 2.,  sur « Qui fait famille, l’enfant ou les parents ?« 
  • Jeudi 30 janvier 14, Amphi Lagache : La conférence de Claire Metz, Maître de conférences HDR en psychologie clinique, ESPE, Strasbourg  sur : « La place paradoxale de l’enfant
    témoin de violences conjugales. »
  • Jeudi 13 février 14, Amphi Lagache  : La conférence de Israël Nisand, Pr de Gynécologie-obstétrique Responsable de Pôle au CHU de Strasbourg,  sur « Elles accouchent sans avoir été
    enceintes »
  • Jeudi 13 mars 14, Amphi Viaud: La conférence de Francine Renault, Psychologue clinicienne aynt exercé à l’ASE du Bas-Rhin, Strasbourg, sur : « La professionnalisation des  » mères d’accueil »: une nouvelle donne pour l’enfant confié ?« 
  • Jeudi 3 avril 14, Amphi Viaud : La conférence de Mary Plard, Avocate au barreau de Nantes,  sur « Liberté, Egalité, Paternité ?« 
  • Jeudi 17 avril 14, Amphi Viaud : La conférence de Marie-Claude Casper, Maitre de conférences HDR en psychologie et psychopatho-logie cliniques, Strasbourg,  sur : « Etre parent : du pourquoi au comment… »

Pourquoi des enfants ?

2012 – 2013 : Séminaire de Recherche 2013 Pourquoi des enfants ?

Psychothérapies analytiques et recherche

Tous les praticiens des psychothérapies analytiques se réclament d’un corpus théorique qui trouve ses origines dans les travaux de Freud mais qui évolue en fonction des travaux des écoles analytiques, de leur expérience de praticien et de leur histoire personnelle. À défaut d’un savoir universel dans le domaine de la psychanalyse et surtout parce que la psychanalyse est d’abord une pratique, la question de la recherche est posée par ce qui semble a priori une contradiction (il n’y a pas de « savoir » en psychanalyse). Ces pratiques, aussi singulières soient-elles (elles varient au moins autant en fonction du patient que du thérapeute), présentent cependant des invariants universels. Nous proposons de prendre successivement, dans ce séminaire, pour thème de recherche, le cadre des psychothérapies analytiques, leur éthique, leurs moyens, leurs effets :

2011 – 2012 : Séminaire de Recherche 2012 Psychothérapies analytiques et recherche

De la même façon, la subjectivité dépend des discours qui articulent les rapports de jouissance tolérables dans une société donnée, c’est-à-dire des énoncés de la Loi. Les conditions langagières, comme les pratiques discursives, ont radicalement changé durant les dernières décennies du 20ème siècle, non sans produire des effets patents sur l’expression des malaises subjectifs et sur les modalités psychiques. Ce sont ces transformations qu’explorera le séminaire de l’URP/SCLS cette année, en lien avec les enseignements fondamentaux de notre équipe, et avec le séminaire interdisciplinaire du collégium SHS sur l’intouchable.

2010-2011 : Les conditions de la subjectivités 2ème partie

2009 – 2010 : Les conditions de la subjectivités 1ère partie